Un conseil des ministres extraordinaire s’est tenu, hier matin, à Iavoloha. Il a été surtout question de la culture de résultats. Résultats, palpables et concrets, dont les impacts devront impérativement toucher directement le vécu quotidien de la masse populaire. A cet effet, le président Hery Rajaonarimampianina a établi, pour chacun des ministres, une Feuille de route claire et objective, dont les dispositions répondent aux exigences du Programme Général de l’Etat (PGE) mais également aux divers axes soulignés par le Programme National de Développement (PND). Toujours est-il que cette Feuille de route gouvernementale fixe les résultats à atteindre à court terme, c’est-à-dire dans un délai de trois et de six mois.
Impacts directs. Et ce, faisant suite probablement aux nombreuses critiques dont le Premier ministre aurait dû faire face depuis sa nomination, le gouvernement, dont il dirige, devrait ainsi faire preuve d’efficacité. De ce fait, chaque ministre est dans l’obligation de montrer sa capacité et sa technicité dans la conduite de son département respectif. Dans le cas contraire, si des membres du gouvernement Mahafaly Olivier devraient faire valoir les impacts directs de leurs actions, transcrites dans cette Feuille de route, dans ces délais impartis, il leur appartient de prendre les dispositions qui s’imposent pour céder la place aux autres. Mais reste à savoir, s’ils auront le courage de reconnaître leur incapacité, force est de reconnaître que dans l’histoire de notre pays, rares sont les ministres qui ont démissionné de leurs postes. Et si le cas se présente c’est des fois pour des divergences politiques. D’ailleurs, ce ne sont pas les incompétents qui prennent de telle décision. Dans tous les cas, l’opinion publique attend des actions concrètes et rapides de la part des gens qui la gouvernent pour que l’objectif de développement préconisé par le PGE et le PDN ne soit pas des paroles en l’air. Wait and see.
Dominique R.