
Sans grande surprise, le ministère de la Culture change de main. La communication et la culture se rejoignent à nouveau avec Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy à la tête.
Même si le ministère de la Culture a toujours été de seconde zone, les défis qui attendent le ministre sont d’envergure. Mis à part l’accomplissement des « Velirano » du projet présidentiel, d’autres préoccupations sont à considérer. Si Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy est plutôt proche de plusieurs artistes et d’acteurs culturels, l’attente considérable de ces derniers n’est pas à négliger. Dans le monde culturel, plusieurs problématiques persistantes n’ont pas été résolues malgré les successions de plusieurs ministres.
Entre autres, la récupération des objets royaux comme la couronne de la Reine Ranavalona 1re est classée dans les mystères non résolus. De même, les incendies néfastes des sites historiques comme les « Rova », ou encore la profanation des patrimoines culturels comme les tombeaux de rois qui restent impunis… tout cela qui tend à faire faire perdre la valeur de l’identité culturelle. Quant au statut des artistes, si les musiciens s’en sortent tant bien que mal, les artistes d’autres disciplines peinent à sortir de nos frontières. Avec le manque de plateforme et d’infrastructures, les lacunes sont à combler.
Dans tous les cas, le gouvernement a une obligation de résultat avance le Président de la République. Sous évaluation pendant six mois, Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy dispose d’une année pour faire ses preuves.
Maharindra