
Samedi 31 mai, à partir de 12h, une vingtaine de rappeurs investiront le stade Barea, zone P2. Les amateurs de rap seront servis, car les artistes invités viennent des quatre coins de Madagascar, notamment Fab’s Brown de Majunga, Yo Kenny de Diego-Suarez, Kipikilahy Bandem et Saboodak de Toamasina. Ce sera donc un rendez-vous à ne surtout pas manquer, une occasion unique d’écouter les différents parlers et styles à travers des instrumentaux percutants. « Des sons de ouf », comme diraient les ados.
Cette discipline regagne du terrain ces derniers temps. Depuis son implantation à Madagascar, le rap — bien qu’il ait d’abord séduit la classe moyenne — a toujours été un moyen de revendication. La dénonciation, la contestation et la lutte contre l’injustice figurent parmi les thèmes majeurs abordés dans les paroles. Aujourd’hui encore, la nouvelle génération marche dans les pas de ses aînés. La lutte continue.
À vrai dire, le rap n’est pas qu’une poésie urbaine, c’est aussi une musique contestataire qui accompagne les mouvements de révolte et de changement.
Iss Heridiny