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mercredi, août 20, 2025
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Grand synode FJKM : Quatre pasteurs pressentis à la présidence

Clôture ce jour à Tolagnaro du grand synode FJKM

Le nouveau président de la « Fiangonan’i Jesosy Kristy eto Madagasikara » va être connu ce jour ou à la limite cette nuit.

6ème président

Le point d’orgue – au propre comme au figuré – du 20ème grand synode qui a débuté le 13 août dernier à Tolagnaro est l’élection en ce jour de clôture du nouveau président de la FJKM pour un mandat de 4 ans. Ce sera le 6ème  président  après Titus Rasendrahasina, Joseph Ramambasoa, Edmond Razafimahefa, Lala Rasendrahasina et Ammi Irako Andriamahazosoa.

TOP 5

Quatre noms circulent dans les rangs des participants au synode qui constituent le collège électoral. En l’occurrence, le pasteur Doda Rajaomanjato du temple FJKM d’Ambohipo ; le pasteur Zaka Andriamampianina du temple FJKM Maritiora de Tanjombato ; le pasteur Maholy Rakotonavalona du temple FJKM d’Ambohitantely ; le pasteur Jaona Rakotonindrainy, actuel Secrétaire général de la FJKM. Le pasteur Jonah Radimison du temple FJKM d’Ambaniala Itaosy et ancien SG, figure également dans le TOP 5 des présidentiables. De toute façon, les voies du Seigneur sont impénétrables, même pour ses serviteurs.

« Premier tour dia vita »

Pour être éligible à la présidence de la FJKM, les candidats doivent être élus au préalable au sein du comité central dont les membres sont les grands électeurs du successeur du président sortant Irako Ammi Andriamahazosoa. Lequel ne pouvait plus briguer un troisième mandat pour atteinte de la limite d’âge fixée à 65 ans. En revanche, il n’y a pas d’âge minimum pour tout candidat qui doit obtenir la majorité absolue pour un « premier tour dia vita », sinon retour aux urnes pour les grands électeurs composés de pasteurs et de laïcs qui ont plus d’un tour dans leur sac.

Laïcité de l’Etat

Contrairement à certaine époque, l’élection du vice-président laïc de la FJKM n’est plus politique ou politisée. Et ce, depuis la réintroduction dans la Constitution de la Quatrième République du principe de la laïcité de l’Etat  qui affirme la neutralité de ce dernier à l’égard des différentes religions. « La laïcité de l’Etat repose sur le principe de la séparation des affaires de l’Etat et des institutions religieuses et de leurs représentants ». Les deux entités s’interdisent toute immixtion dans leurs domaines respectifs. « Aucun chef d’Institution ni membre du gouvernement ne peuvent faire partie des instances dirigeantes d’une institution religieuse, sous peine d’être déchu par la Haute Cour Constitutionnelle ou d’être démis d’office de son mandat ». Une incompatibilité dictée par le souci d’éviter l’instrumentalisation de la religion à des fins politiques notamment électorales pour ne pas dire électoralistes.

R.O

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