Face à la situation qui prévaut dans le pays, la Confédération des Syndicats des Grands Corps de l’Etat Malagasy (CSGCEM) s’est de nouveau exprimée, notamment sur la nomination du Premier ministre. La confédération tient à souligner que le rôle du nouveau gouvernement est de mettre en place une structure dont l’objectif est de mettre fin aux crises cycliques. A cet effet, le GSGCEM a proposé le profil de ce que pouvait être un Premier ministre. Il ne devrait pas être impliqué dans la crise politique. Est disponible à travailler avec les agents de l’Etat. Il devrait être aussi un réconciliateur et qu’il ne poserait pas des problèmes avec la communauté internationale. Au regard de ces différents critères, force est de constater que le candidat présenté par MAPAR ne répond pas au profil posé par les Syndicats des grands corps de l’Etat.
Nouvelle crise. Le CSGCEM n’a pas manqué également de toucher mot à l’article 54 de la Constitution. Plus précisément sur l’avis de la HCC qui dispose que « la présentation du Premier ministre revient au parti ou groupe de partis légalement constitué, lors du dépôt des candidatures et ayant obtenu le plus grand nombre de députés aux élections législatives ». Toujours est-il que l’avis de la HCC ne pouvait pas lier le président de la République, contrairement à un arrêt ou à une décision. Par ailleurs, les grands corps de l’Etat de déclarer qu’il ne faudrait pas brandir la motion d’empêchement car cela va engendrer une nouvelle crise. Ces grands commis de l’Etat de rappeler que le CSGCEM a toujours prôné la modernisation de l’administration ainsi que sa dépolitisation. Il propose aussi la mise en place du conseil supérieur de l’administration qui sera rattaché à la Primature. Etant donné que le Premier ministre est le chef de l’administration.
Dominique R.