
La grève de 48 heures du Syndicat des employés des Douanes (SEMPIDOU) est effectif depuis hier.
Une banderole d’annonce de grève a été placée devant le bureau de la Douane à Antaninarenina, hier matin. Quelques heures après, une vingtaine de grévistes se sont manifestés sur place, pour rencontrer les médias venus au rendez-vous.« Nous faisons une grève sur tout le territoire national jusqu’à ce que notre revendication soit satisfaite. Nous réclamons notre prime de 2013 à 2016 avec un changement du mode de calcul », a déclaré le président du syndicat, Herizo Ramanambola Andrianavalona. Notons que le SEMPIDOU a émis une annonce de grève de 48 heures, la semaine dernière. « Un service minimum est prévu dans chaque bureau pour les produits périssables, les animaux vivants, les colis diplomatiques, les médicaments, les matériels médicaux et hospitaliers, ainsi que les armements militaires », ont précisé les grévistes.
Négociations. De son côté, la Direction Générale des Douanes a annoncé la semaine dernière que les discussions sont toujours en cours. Une manière pour le DG des Douanes, Eric Narivony Rabenja d’affirmer que les responsables concernés restent ouverts pour la recherche d’un terrain d’entente entre les deux parties. « Après échelonnement, toutes les primes ont été payés, mais ce que les grévistes réclament c’est le changement du mode de calcul de ces primes et avantages », a précisé le DG des Douanes. Pour l’heure, cette grève mise en œuvre par les douaniers a des impacts au niveau des caisses de l’Etat. D’après les informations annoncées par le SEMPIDOU, chaque jour de grève de la Douane engendre un manque à gagner d’environ 5 milliards d’Ariary ; soit 10 milliards d’Ariary pour les 48 heures. De leur côté, les opérateurs économiques privés, qui exercent dans le commerce international, seront également victimes de cette grève, avec le blocage des dossiers de dédouanement.
Antsa R.