Le personnel de la Jirama menace une grève générale qui paralyserait toute l’activité économique du pays. Les employés contestent le changement envisagé de statut de la société d’État en société anonyme. Ce qui démonterait, selon les employés, la nature et les objectifs de la Jirama. Une société anonyme, selon eux, ne viserait que le profit, au détriment de la notion de service public (vs zones enclavées et consommateurs) et par ricochet ne manquerait pas de toucher à l’effectif du personnel (compression ou diminution).
Justement, là où cette grève pêche par la faiblesse de son argument est le constat du contexte actuel, les délestages continuels ne plaident pas en leur faveur, la contestation permanente ne semble pas perturber le moins du monde le personnel.
Quant à son statut, jusqu’ici aucune déclaration de retard de paiement de salaires n’a été mise au-devant de la scène, au contraire les avantages sociaux du personnel font l’envie des autres « masses laborieuses » des autres entreprises (les Centres Médicaux Sociaux de la Jirama abondent en personnel de soins, de médicaments et d’équipements modernes) et ceci malgré le gouffre financier de dettes de la Jirama. Déficits structurels et d’exploitation comblés par l’unique actionnaire qu’est l’Etat ou les partenaires techniques et financiers ou encore les consommateurs qui ont fait des avances de raccordement sans effet pendant des années. Les audits multiples effectués et financés par la Banque Mondiale (au moins une dizaine depuis vingt ans) ont montré du doigt la pléthore de l’effectif du personnel mais il n’empêche pas que les bailleurs de fonds n’ont de cesse de subventionner l’entreprise à travers des projets sujets à caution (voir PEGOSE, ADER et autres).
En fait, le personnel de la Jirama a toujours bénéficié d’une situation privilégiée héritée depuis sa création et son érection en Entreprise Socialiste devenue anachronique qui se caractérise par la non correspondance entre le volume d’activités et le nombre d’effectifs employés.
Maintenant, l’existence d’un lobby d’entrepreneurs privés n’est pas exclue avec son lot de restructuration (charrette de licenciés et recentrage sur le cœur du métier, révision de la grille d’exploitation) mais c’est peut-être le prix à payer d’une rente dont ont bénéficié le personnel et peut-être le consommateur mais surtout l’Etat en voyant l’ardoise laissée par les administrations publiques. Quoi qu’il en soit, un trou noir est toujours envisageable.
M.Ranarivao
RAINILAINGA a beau mentir mais la finalité de ce changement de statut de la JIRAMA c’est une PRIVATISATION RAMPANTE ouvrant cette société stratégique à des actionnaires comme l’oligarque mafieux Mamy RAVATOMANGA avec déjà ses locations fictives de groupes thermiques qui ne va ps manquer de réclamer sa part de gâteau . Clarifions la situation :
Amin’izao fotoana izao, tsy manana jiro, tsy manana rano, tsy manana fitokisana amin’ny fitondrana intsony ny vahoaka. Maro no miaina anaty fahantrana lalina. Tanora mitsoaka, orinasa mihidy, tantsaha mijaly. Kanefa tsy mbola misy vahaolana mazava sy matotra aroson’ny fitondrana.. Tonga ny fotoana hanovàna tanteraka ny fitondrana tsy mahay mitantana .Ny fanavotana an’i Madagasikara dia miankina amin’ny fiaraha-mientan’ny rehetra. Mila : Fanavaozana mazava sy ifandaminana amin’ny JIRAMA , fitondrana misokatra sy manaja ny feon’ny vahoaka .Vahaolana haingana sy maharitra amin’ny famatsiana rano sy herinaratra ho an’ny rehetra . Aoka isika hiady ho amin’ny ho avy mendrika , tsy misy hantenaina intsony Rainilainga sy ny forongony mpanapotika firenena . Tsy mitaky zava-mahagaga ny Malagasy , fa fitondrana mahay mitantana ary firenena milamina, Ho avy mazava no andrandrainy.Tsy miandry kabary intsony izao. Fa asa sy fanapahan-kevitra hentitra.Madagasikara tsy maintsy misafidy : hilentika amin’ny haizina, sa hitsangana hiarina. . Ho tena Madagasikara » tsy maintsy mandroso » tsy rambony intsony !
La réalité est donc bien plus claire que les stigmatisations et les diabolisations du pouvoir contre le personnel syndicaliste !