La grève des coopératives de transport des voyageurs terrestres au « Fasan’ny Karana », depuis plusieurs jours, n’est pas pour arranger les choses. La libre circulation des personnes et des biens se trouve encore une fois de plus bafouée sur l’axe Grand Sud, une violation flagrante de la Constitution.
Aggravation
La grève des coopératives de transport des voyageurs reliant Antananarivo à l’axe Grand Sud se maintient depuis plusieurs jours, sans que l’Etat, comme d’habitude, ne daigne trouver un consensus pour désamorcer la situation. A titre de rappel, ce bras de fer entre l’Etat et les coopératives de transport terrestre des voyageurs à la gare routière du « Fasan’ny Karana » vient de la décision unilatérale de l’Etat de transférer cette gare routière à Ambohimanambola. Les coopératives s’insurgent et campent sur leurs positions. Du côté des voyageurs, cette décision de l’Etat ne fait qu’aggraver la conjoncture de crise que traverse actuellement le pays pour ne citer que la hausse des prix du carburant qui ne fera qu’engendrer des frais supplémentaires et exorbitants de transport pour relier Ambohimanambola et le centre ville. Ces voyageurs qui, pour la plupart, voient leur pouvoir d’achat s’effriter de jour en jour et ne peuvent plus se permettre de se déplacer qu’en cas de nécessité absolue.
Journaux
Des décisions de l’Etat dont les impacts ne font qu’appauvrir le peuple comme l’attestent les revendications populaires qui ont cours actuellement à travers toute l’île. L’axe Grand Sud qui se trouve également privé de journaux à cause de cette grève des transporteurs qui ne peuvent plus approvisionner cette partie de l’île. Pour le moment ces lecteurs devront prendre leur mal en patience avec ces actualités brûlantes qui ne cessent de faire la Une des quotidiens. D’autant plus que la mauvaise qualité des services de la Jirama dans de nombreuses localités ne permet pas à la population, de suivre les actualités à la télévision et laissant libre cours aux rumeurs en tout genre.
Un bras de fer entre les coopératives des transporteurs et l’Etat qui ne demande qu’à être résolu le plutôt possible pour pouvoir faire bonne route et donner plus de crédibilité à un gouvernement en mauvaise posture.
Anastase