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samedi, juin 7, 2025
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Grève des inspecteurs du travail : Les travailleurs laissés à leur propre sort

Pas de contrôle ni d’inspection du travail en ce moment.

«Tous les pouvoirs qui se sont succédé à Madagascar n’ont pas accordé de l’importance aux valeurs des travailleurs», déplore le Randram-bao Sendikaly.

«Beaucoup de travailleurs subissent actuellement des abus de la part des employeurs. Nous recevons des plaintes de toutes formes et certains cas sont juste révoltants». Propos de Barson Rakotomanga, secrétaire général auprès du Syndicalisme et Vie des Sociétés (SVS) pour alerter sur la situation de certains travailleurs malgaches face à la suspension des activités des inspecteurs du travail. Une situation qui serait problématique pour les travailleurs du pays étant donné qu’elle serait prise comme étant «une opportunité pour les employeurs de ne pas respecter les lois et règlements en vigueur régissant le monde du travail et de l’emploi». «Il n’y a ni contrôle ni inspection auprès des entreprises. Ce qui favorise divers abus. Le plus difficile c’est que la grève des contrôleurs et inspecteurs du travail bloque le travail des syndicalistes en ce qui est de trouver les solutions aux problèmes des travailleurs», explique notre interlocuteur. Ainsi, la situation entraverait également «la satisfaction des diverses revendications syndicales».

Attente. La situation requiert «la prise de responsabilité des autorités étatiques», tonne Barson Rakotomanga. En effet, cela fait des mois que les contrôleurs et inspecteurs du travail ont cessé leurs activités au détriment des travailleurs malgaches mais surtout de la situation de pandémie dans laquelle le pays est plongé. «Il faudrait noter que ces gens là, les contrôleurs et inspecteurs du travail sont des fonctionnaires. Du coup, qu’ils travaillent ou non, ils perçoivent toujours leurs salaires et avantages. Ce qui n’est pas le cas pour les autres travailleurs qui devraient lutter dans des conditions difficiles», s’exclame le secrétaire général du SVS. Avant d’interpeller «la situation exige des mesures urgentes de la part de l’État. On a actuellement besoin d’un Etat fort et responsable». D’ici là, des travailleurs se retrouveraient à la merci de conditions indécentes et subiraient des abus de la part de leurs employeurs. Et ce, lorsque ceux qui sont censés inspecter font la grève en silence.

José Belalahy

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