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lundi, mai 12, 2025
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Groupe des experts nationaux : « Madagascar à la dérive »

Les membres du Groupe des Experts Nationaux (GEN) apportent leur point de vue sur les affaires nationales. (Photo Nary Ravonjy)
Les membres du Groupe des Experts Nationaux (GEN) apportent leur point de vue sur les affaires nationales. (Photo Nary Ravonjy)

GEN a fait un tour d’horizon des actualités nationales. Un constat plutôt sombre.

Le Groupe des Experts Nationaux (GEN) n’est pas allé par quatre chemins pour fustiger le régime en place. Il estime ainsi que 16 mois après son accession au pouvoir, le régime actuel n’a enregistré que de faibles avancées, il se heurte au manque de fonds et à la perte de confiance des citoyens. Le GEN peint un tableau assez sombre des affaires nationales, en citant notamment « des grèves dans l’enseignement supérieur, dans l’administration, des manifestations de mécontentements sous des formes diverses, le non ramassage des ordures ménagères dans les villes. Désordre, c’est le mot qui s’impose quand on pense à la Jirama, à Air Madagascar, à l’Adema, ces sociétés d’Etat qui avaient pourtant pour vocation d’être les fleurons du pays ».  Bref, GEN qualifie cela comme étant « Madagascar à la dérive, pour une résolution nationale urgente ».

Constatation. La CENI-T n’a pas également échappé aux critiques du GEN. Il s’est référé ainsi à l’article 42 de la loi n°2012-004 qui stipule, « en cas d’empêchement définitif ou de vacance du poste de président, le vice-président le plus âgé le remplace provisoirement dans ses fonctions. Il est pourvu au poste vacant conformément aux dispositions des articles 39 et 40 dans les trente jours qui suivent la constatation de la vacance… ». Il propose ainsi à ce que la CENI-T procède à une élection de son président et le tout sera réglé. Ce qui n’est pas le cas a-t-il souligné.

Juridiction compétente. En ce qui concerne les élections communales, GEN de faire remarquer qu’avant d’entrer en fonction, les représentants de l’Etat (préfets) doivent prêter serment devant la juridiction compétente. Et lui de signaler également « alors que le début du dépôt des candidatures a été fixé au 8 avril, les préfets n’ont été nommés que le 15 avril ». Et le constat ne s’arrête pas là, « pour des élections communales, chaque candidat d’une liste doit payer 200 000 ariary de contribution à la confection de l’état 211 bis relatif à la déclaration d’impôts. En d’autres termes, dans une commune qui aura 8 conseillers, la somme à acquitter pour la liste sera de 2, 2 millions d’ariary. Est-ce acceptable ? ». Le groupe des experts nationaux revendique aussi la mise en place effective des Institutions de la IVe République. Il s’agit notamment de la commission nationale indépendante des droits de l’homme, du haut conseil pour la défense de la démocratie et de l’Etat de droit, du haut conseil pour la défense nationale, de l’inspection générale de la justice et du conseil économique, social et culturel.

Dominique R.

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