Des événements révèlent un début de législature mouvementé pour la plateforme IRMAR. Ils mettent en lumière des divisions internes qui pourraient avoir des répercussions sur la cohésion de ce groupe.
À peine la législature commencée, la plateforme présidentielle IRMAR est déjà en proie à des tensions internes. Lors de la cérémonie officielle d’investiture des députés pro-régime de la province d’Antananarivo, organisée ce mercredi à Soarano, le malaise latent parmi les partisans du président de la République a éclaté au grand jour. En effet, plusieurs députés membres du groupe parlementaire IRMAR ont brillé par leur absence à cet événement, présidé par Justin Tokely, président de l’Assemblée nationale. Plusieurs autorités sont également venues honorer la cérémonie.
Conflit. Parmi les absents notables figuraient Lanto Rakotomanga, Naivo Raholdina et Fetra Rakotondrasoa, tous élus sous la bannière IRMAR dans la province d’Antananarivo. L’absence de ces personnalités a suscité des interrogations, d’autant plus que Naivo Raholdina a déclaré ne pas avoir reçu d’invitation pour la cérémonie. Ce dernier a ajouté que les députés qui ont été investis sont des partisans du vice-président de l’Assemblée nationale à Antananarivo. Pourtant, des sources affirment que le député du Ve arrondissement a été invité à cette investiture à Soarano. Quoiqu’il en soit, sa déclaration met en lumière le conflit qui couve entre Naivo Raholdina et Augustin Andriamananoro, le vice-président de l’Assemblée nationale pour Antananarivo, tous deux membres d’IRMAR.
Mécontentement. Selon certaines sources, les tensions entre ces deux hommes remontent à la campagne électorale. Dans le quartier général de l’IRMAR, durant la campagne, les deux personnalités ne s’adressaient quasiment pas la parole. Et l’arrivée d’Augustin Andriamananoro à Tsimbazaza n’arrange pas les choses pour Naivo Raholdina qui aurait espéré être reconduit au poste de vice-président d’Antananarivo, poste qu’il a assuré lors des derniers mois de la dernière législature. Il n’a obtenu aucun poste de responsabilité à l’Assemblée nationale depuis le début de cette nouvelle législature, et exprime ainsi un mécontentement qui révèle un trouble plus profond au sein du camp présidentiel. Les faucons de l’IRMAR, relégués au second plan après leur faible performance électorale lors du scrutin du 29 mai dernier, digèrent mal leur marginalisation.
Poste de prestige. L’absence de Lanto Rakotomanga à la cérémonie de mercredi pourrait également être interprétée comme un signe de désaccord. La députée du IIe arrondissement qui n’a pas l’habitude de rater les événements publics du camp présidentiel à Antananarivo, n’a pas fait le déplacement à Soarano mercredi dernier. Elle figure aussi parmi les personnalités qui ont cédé leur poste de prestige à Tsimbazaza. En effet, l’émergence de nouvelles figures au sein de l’IRMAR à l’Assemblée nationale semble provoquer des tensions et des jalousies parmi les partisans du président de la République à la Chambre basse. D’autres membres influents, tels que Jocelyne Rahelihanta et Lalao Rahantanirina, dit Nina, anciennes vice-présidentes de la Chambre basse, pourraient même oublier toute ambition de nouveaux postes de responsabilités à Tsimbazaza après leur défaite à Antsiranana et Mahajanga face à leurs adversaires.
Rija R.
Les RATS se bouffent le nez ! Laissons-les faire cause commune avec BE MOLOTRA qui n’a pas digéré sa défaite cuisante . Leur guéguerre n’intéresse personne ! .
Faire de la politique sans avoir le sens de celle-ci ni la maîtrise de la discipline finit toujours par la confusion entre être utile et paraître car la qualité ne s’invente pas et ne se vante pas non plus.
Être beau parleur ne signifie pas avoir de bonnes idées.