
L’entreprise IYAD Fashion spécialisée en habillement a pris un nouvel élan après l’épidémie de Covid-19. Elle lancera sa première marque de « mode africaine » au 8ème Forum International des Métiers et de l’Artisanat de l’Océan Indien.
Reculer pour mieux sauter. La marque IYAD Fashion a comme projet de lancer sa deuxième confection : la mode africaine. Mais vu l’épidémie de Covid-19 qui a frappé le pouvoir d’achat mondial, Welles Chamdine Tsizono, le directeur de l’entreprise n’a pas pris le risque de s’y forger. Actuellement, après une étude sur terrain et une forte analyse, le feu vert est donné pour tenter cette expérience. Pour cela, la ligne de vêtements africaine sera finalement lancée au 8è Forum International des Métiers et de l’Artisanat de l’Océan Indien du 6 au 12 septembre à Antaninarenina. « Cette tendance africaine est inspirée du malabary qui a été fusionné avec le kaftan. C’est très classique mais à la fois tendance. Cette nouvelle collection pourra être portée durant n’importe quelle fête, cérémonie mais aussi en milieu professionnel. En effet, il s’agit d’un malabary restauré et modernisé », a-t-il expliqué.
Fondée en novembre 2017, IYAD Fashion est devenue une des plus grandes marques vestimentaires malgaches. Elle est spécialisée en habit oriental et se répand désormais dans plusieurs régions de Madagascar et dans nos îles voisines. La marque est intransigeante sur la qualité de ses produits. Ce n’est pas tout le monde qui a le pouvoir de s’en procurer. « Ce sont les matières premières qui nous obligent à choisir nos cibles. Les personnes ayant un niveau de vie moyen, d’un côté, et ceux qui ont le niveau supérieur, de l’autre côté sont nos pospets. Les tissus utilisés sont d’une qualité top. Ce sont, entre autres, des tissus d’alpage, dormeuil et superfine. Ainsi, nous gardons notre prestige en tant qu’entreprise professionnelle », a ajouté Welles Chamdine Tsizono.
YIAD Fashion veut conquérir le marché intérieur et extérieur mais en raison de l’instabilité de la situation sanitaire, elle ne pourra pas augmenter l’effectif de ses employés et développer son atelier. « On reçoit beaucoup de demandes et quelquefois on est obligé de stopper les commandes. Pourtant, pour cette nouvelle mode, nous avions prévu de multiplier les productions avant le lancement officiel », a-t-il conclu.
Manjato R.