Hier, le Président national de l’association « Hafari Malagasy » a été auditionné auprès de la section des recherches de la Gendarmerie nationale à Fiadanana. Selon les informations, cet initiateur du Projet Exode urbain mis en œuvre dans le district d’Ankazobe a dû se rendre à Fiadanana suite à la convocation envoyée par ce service. Le motif évoqué serait lié à la gestion du projet susmentionné ainsi que la conduite des affaires internes de l’association. Motif dont Jean Nirina Rafanomezantsoa affirmn’avoir été informé qu’au moment de son arrivée sur les lieux. « C’était à ce moment-là qu’une plainte anonyme était à l’origine de mon interpellation » ajoute-t-il. C’est pourquoi, son audition s’est déroulée sans aucun témoin. Ce serait la raison pour laquelle, la gendarmerie l’a laissé rejoindre son domicile après quatre heures d’audience.
Pour Jean Nirina Rafanomezantsoa, cette interpellation ne serait qu’une sorte de harcèlement lancé contre lui. Selon lui, cette plainte reçue par la section des recherches de la gendarmerie est la 105e de ce genre de dossier qui était porté à son encontre. Pour les 104 précédentes, son innocence a déjà été prouvée par la Justice même s’il devait passer un an en prison à titre préventif . Raison pour laquelle, il affirme avoir confiance en la gendarmerie et au Tribunal tout en soulignant que les accusations formulées dans cette plainte ne sont, selon lui, pas fondées. « Ce qui m’étonne, cette fois- ci, est de voir que cette plainte coïncide avec la période électorale », dit-il. Une manière pour lui d’exprimer sa suspicion sur l’éventualité d’une manœuvre d’intimidation contre lui. Il ne faut pas oublier que Jean Nirina Rafanomezantsoa a déjà annoncé sa prédisposition à se porter candidat à la prochaine présidentielle.
T.M.