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vendredi, novembre 22, 2024
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Haltérophilie, une belle machine à médailles

Le dossier du jour rend hommage à la belle performance au cours de la saison 2019 de l’haltérophilie malgache, qui a tout gagné et qui a permis à Madagascar de briller de mille feux, souvent devant des nations pourtant plus fortes. Un tour de magie de la bande à Jean Alex Harinelina Randriamanarivo.

Incroyable, mais à l’heure du bilan de la saison 2019, on retombe inévitablement sur cette belle moisson de l’haltérophilie malgache qui a réussi à sauver Madagascar d’une situation difficile.

Une véritable machine à gagner à l’origine de cette 10ème place aux Jeux africains de Rabat, où les protégés de Harinelina Jean Alex Randriamanarivo se sont même payé le luxe de battre notre record de quatre médailles d’or – lors de l’édition kenyane – en ramenant du Maroc cinq des six médailles d’or qui sont tombées dans l’escarcelle malgache

L’exploit de Rosina. La petite Rosina Randafison a laissé tout le monde sans voix en s’offrant les trois médailles d’or des moins de 48 kg, tandis que Ricardo Ramiaramanana s’est contenté de deux médailles d’or de l’arraché et du total olympique des moins de 55 kg.

La sixième médaille d’or est l’œuvre du basket-ball 3 x 3.

Outre cette très belle performance qui a permis au camp malgache de terminer devant des grandes nations africaines tels le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana ou le Burkina Faso, les haltérophiles malgaches ont tout simplement été d’un ton au-dessus lors des Jeux des îles à Maurice, lors desquels ils ont raflé plus de la moitié des médailles, grâce notamment au triplé attendu de Rosina Randafison et de Ricardo Ramiaramanana, qui évoluent déjà en étage supérieur.

D’autres champions. Outre les indétrônables Rosina Randafison et Ricardo Ramiaramanana, la cavalerie était au rendez-vous, à l’image de Vania Ravololoniaina (-65 kg) qui a rajouté deux autres médailles d’or ; et de Claudio Randrianavalona chez les moins de 81 kg, qui raflait les trois médailles d’or de sa catégorie, en réalisant 122 kg à l’arraché contre 150 à l’épaule-jeté, pour un total olympique de 272 kg.

Il y a aussi les frères Andriantsitohaina qui ont réussi le triplé lors des Championnats d’Afrique de la Zone 3, avec Eric chez les moins de 61 kg, et Tojo chez les moins de 67 kg, qui a signé au passage le record d’Afrique de l’arraché avec 136 kg. C’est énorme !

Mais l’exploit ne s’arrête pas là, et on se demande d’ailleurs jusqu’où cela va s’arrêter car à chaque événement, le directeur technique national d’haltérophilie, Thomas Rakotoarisoa, parvient à sortir de sa botte d’autres champions. En l’occurrence Sitraka Randrianandrasana, qui a pris l’or chez les dames des moins de 78 kg ; mais également Ny Hasina Andriamitantsoa, auteure d’un triplé chez les moins de 49 kg, en réalisant 60 kg à l’arraché contre 80 kg à l’épaule-jeté, pour un total de 140 kg. Sans oublier Angeline Rakotoarisoa qui a ouvert son compteur chez les moins de 51 kg .

Un vrai travail d’orfèvre en fait, mais qui montre que l’haltérophilie reste en tête de toutes les disciplines, du moins à l’échelle africaine. Car dans la région de l’océan Indien, elle entre en concurrence avec l’athlétisme. À elles seules, ces disciplines constituent près de 90% des médailles de Madagascar.

Difficile de faire mieux…

 Dossier réalisé par Clément RABARY

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