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dimanche, juillet 27, 2025
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Handball – Bertin Randriamiharinosy : « Il nous faut encore plus de matches »

Bertin Randriamiharinosy est une légende vivante du handball à Madagascar.

Content de la victoire des handballeurs de St-Michel, le 24e titre de champion de Madagascar, Bertin Randriamiharinosy tire néanmoins des conclusions alarmantes sur le devenir de cette discipline.

La vérité sans fard. C’est ce dont a besoin le handball pour progresser. Bertin Randriamiharinosy qui a fondé St-Michel handball en 1962 et qui est allé à Toliara en 1967 pour dénicher les oiseaux rares du nom de Rasendra, Guillaume Rasolofoson, Mohamed Saleh et Rambao, se désole de voir cette chute libre du handball et plus particulièrement du handball féminin dont le niveau laisse aujourd’hui à désirer.

Amour. « Il nous faut encore plus de matches pour espérer sortir notre tête de l’eau », confie Bertin Randriamiharinosy qui revient sur les 30 matches par an étalés sur dix mois sur douze des années fastes où le handball était partout avec le Fortior majungais, le Cosmos Secren de Diégo, Tsarahofana de Toamasina, ASCO de Toliara sans oublier Tana avec les rivalités légendaires entre St-Michel et l’ASE. La belle époque en somme mais qu’on devait à l’amour que portent tous ces gens au handball.

Aujourd’hui et selon toujours Bertin Randriamiharinosy, si le handball de St-Michel arrive à surnager c’est grâce à Johan Pleiss, l’homme qui se plie en quatre pour ce club qui est pris en main par les fils d’anciens joueurs dont Dacre Ratsirahonana au poste de président du club, Zo Rasolofoson comme manager et Tillot Randriamiharinosy en tant qu’entraîneur. Une sacrée équipe qui fait évidemment des jaloux et qui fait du club l’équipe à battre même pour les arbitres. Et c’est bien dommage car selon toujours Bertin Randriamiharinosy, ce cru 2019 de St-Michel a tout pour plaire et que du talent comme Jaona Kely a sa place chez les professionnels en Europe.

Aujourd’hui, le président de la Fédération, Fidel Razafintsalama, qui fait partie des hommes formés par Bertin Randriamiharinosy, est plus à plaindre qu’à blâmer. Ce n’était pas sa faute si les clubs disparaissent chaque année tels le Sporting ou pire encore le mythique club tuléarois de l’ASCO.

Selon toujours Bertin Randriamiharinosy, le développement passe par la formation de la relève. C’est d’ailleurs avec une joie non feinte qu’il a vécu le premier titre de champion de Madagascar des minimes de St-Michel. Car cela signifie que le vivier Amparibe continue de produire.

Clément RABARY

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