
Vice-champion de Madagascar pour 2016, le club de handball de Saint-Michel demande de l’aide pour peaufiner sa participation à la coupe des clubs de l’Océan Indien.
La coupe des clubs de l’Océan Indien se tiendra à Madagascar au gymnase d’Ankorondrano du 20 au 26 novembre prochain. Le Palais des Sports ne pourra pas accueillir ce sommet des îles étant donné que les techniciens préparent les infrastructures en vue des championnats du monde de pétanque au mois de décembre. A force de demander aux mêmes sources, elles finissent par se tarir d’où cet appel à l’aide du club le plus titré de Madagascar : « Nous sommes le club le plus titré de Madagascar avec 22 titres de champions de Madagascar. Nous avons toujours assuré nos compétitions et préparons nos athlètes en conséquence, a annoncé Christian Ratsirahonana qui revient aux commandes de ce club. Pour la coupe de l’Océan Indien, on aura besoin de 3 à 4 millions d’ariary à peu près pour les handballeurs. Il s’agit de dépenses pour les regroupements, la nourriture, le déplacement et surtout des locations de gymnase. Car étant donné qu’il faut qu’ils soient aguerris aux compétitions en salle, la location s’impose ». Plusieurs joueurs sont passés par ce club, des tas de parents, de jeunes. De même, Saint-Michel est un vrai modèle en sport. D’où cet appel à la cohésion de ceux qui se sentent de cœur avec le handball, le club de Saint-michel ou ses membres. Il s’agit d’appeler au 0320452509 et tout peut être offert. Il ne faut pas attendre les millions qui n’arrivent pas souvent, mais surtout, participer à la hauteur de ce que l’on peut faire, sans ostentation. Voilà le système. Comme il s’agit d’une compétition de clubs, le ministère des Sports n’aide pas directement. Mais l’on rêve toutefois de subventions pour ces clubs qui portent le flambeau malgache bien haut. Saint-Michel sera avec Hasina de Toamasina pour la participation masculine malgache. Il y aura La Réunion, Maurice, Comores et Mayotte. Ce genre de compétitions qui remettra le niveau du handball malgache sur les rails.
Anny Andrianaivonirina