
La mairesse a étalé sur le plateau d’une station privée, les réalisations de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) dans la perspective de la visite d’Etat d’Emmanuel Macron et du Ve Sommet de la Commission de l’Océan Indien (COI)
« Mandinika aloha ». Tel est le mode de fonctionnement de la première magistrate de la ville qui prend le temps de réfléchir avant d’agir. C’était le cas des travaux entrepris dans le cadre de la venue du président français et des chefs d’Etat ou de gouvernement membres de la COI qui sont attendus prochainement dans la capitale malgache. Des « zava-bita » en collaboration avec plusieurs départements ministériels et associations (scouts,…) axées principalement sur la propreté, l’assainissement et la réhabilitation des rues de la capitale. Sans oublier évidement la réorganisation de la circulation et du marché, placée sous le signe du principe de base « les trottoirs aux piétons, la rue aux automobilistes ».
Laisser-aller et les excuses
Dès sa prise de fonction, la nouvelle équipe municipale a voulu marquer une rupture. Fini le laisser-aller et les excuses. Un changement visible s’est amorcé dans plusieurs quartiers de la ville, notamment en ce qui concerne la gestion de la propreté urbaine. Des opérations de nettoyage intensif ont été engagées, mobilisant les agents communaux dès l’aube pour débarrasser les rues des ordures, balayer les avenues principales et vider les bacs à ordures trop longtemps négligés. Des points noirs d’insalubrité ont été traités en urgence.
Secteurs vulnérables
Côté assainissement, les efforts de la CUA se sont concentrés sur le curage des canaux et la réhabilitation des ouvrages de drainage. Les travaux ont été menés dans des secteurs vulnérables aux inondations, notamment dans les « bas-quartiers » comme Besarety et Andavamamba entre autres, afin d’améliorer l’écoulement des eaux usées et prévenir leur stagnation. En parallèle, des séances de sensibilisation ont été organisées avec les fokontany pour encourager les habitants à adopter des gestes éco-citoyens.
Nids-de-poule
La réhabilitation des rues s’est traduite par des travaux de rebouchage des nids-de- poule, le surfaçage de certaines chaussées, et la pose de nouveaux revêtements bitumineux ou bien une substance naturellement hydrofuge qui assure une imperméabilité irréprochable sur des axes clés comme Analakely, Behoririka et Antanimena.
Nadia R