Le réseau national pour la défense des consommateurs (RNDC) avec les transporteurs nationaux et régionaux, les coopératives urbaines et suburbaines (UCTU, UCTS) et les camionneurs sont loin de prendre la situation actuelle à la légère, c’est-à-dire la hausse du prix à la pompe et bien sûr, la hausse des tarifs de quelques transports publics. En effet, hier, une réunion a eu lieu entre eux au siège de l’UCTU à Ambodivona. A l’issue, ils exigent une rencontre urgente avec le Premier ministre, Ntsay Christian. Urgente, c’est-à-dire, cette semaine, autrement, ils n’hésiteront pas soit à augmenter le coût de transport à 700 Ariary, soit à entamer une grève générale durant laquelle ils ne vont pas du tout « circuler ». Déjà, avec les 500 Ariary, la plupart des usagers ont du mal à prendre le bus. Et voilà donc qu’avec cette pression des transporteurs et du RNDC et des décisions que doivent prendre les autorités étatiques, c’est la masse qui va injustement en subir les conséquences. Ils ont signalé que les 700 ariary s’imposent «obligatoirement » quand le prix des carburants dépasse les 3 000 ariary. « Nous exigeons la baisse du prix à la pompe à 2 500 ariary le litre. Ce ne sera pas difficile si nous essayons d’apprécier l’Ariary et de laisser la place à une libre concurrence aux opérateurs », a souligné Rakotorova Rabetsara dit Lita. A côté, nous savons sans doute que le ministre des Mines et du Pétrole a déclaré que « la baisse du prix des carburants n’est point envisageable ». A suivre.
Recueillis par Aina Bovel