
Les transports auprès des zones régionales et nationales ainsi que ceux des zones urbaines se voient dans l’obligation de réviser leurs frais dans la mesure où le prix du carburant augmente. Les taxis-be prévoient une hausse des frais allant jusqu’à 2 000 ariary.
Les transporteurs se préparent déjà à réviser leurs tarifs après l’annonce faite par le président de la République concernant la probabilité d’une hausse du prix du carburant. Cette révision est incontournable selon Velomanantsoa Rakotoarivelo, responsable auprès de la gare routière Fasan’ny karana. « Les zones régionales et nationales auprès de notre stationnement n’ont pas augmenté les frais depuis des années sauf durant les fêtes. Le mauvais état des routes entraîne des pertes sans parler du prix des pièces de voitures pour l’entretien qui ne cesse d’augmenter compte tenu de la conjoncture actuelle », a-t-il souligné. Même réaction à la gare Maki d’Andohatapenaka, mais le gérant de ce stationnement, Fidy Ranaivoson, a toutefois indiqué que c’est l’assemblée générale des transporteurs qui en décidera. Les transporteurs auprès de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU), quant à eux, ont déjà brandi une hausse allant jusqu’à 2 000 ariary.
Alternatives. Pour le moment, le suspense reste entier mais les consommateurs se préparent déjà au pire. En attendant le bout du tunnel, les ménages se serrent déjà la ceinture sur les dépenses ou essaient de trouver des solutions de rechange. « Depuis quelques temps, je vais au travail en bus et je rentre aussi en bus. Depuis ce changement, je dépense 3 000 ariary par jour contre 20 000 ariary si j’utilise ma voiture pour le trajet domicile-lieu de travail », témoigne Onisoa, une mère de famille. C’est pour elle le moyen d’alléger les dépenses bien que la hausse des prix du carburant n’est pas encore effective.
Narindra Rakotobe