- Publicité SW45 -
mercredi, juin 26, 2024
- Publicité -
AccueilVisionHaut commissariat

Haut commissariat

Dans le discours prononcé par le président Hery Rajaonarimampianina lors de la cérémonie d’ouverture des assises nationales qui sont à leur troisième jour aujourd’hui, une contradiction mérite réflexion. C’est lorsqu’il a prévenu que la réconciliation nationale ne devrait pas être une occasion pour un nouveau partage de pouvoir, alors qu’à la fin de son discours, il a déclaré qu’un nouveau Madagascar naîtra du processus.

Haut commissariat

Entre ces deux éventualités, le HVM se positionne en clarifiant qu’on peut se réconcilier sans toucher aux institutions en place dont le gouvernement. Les vrais débats n’ont fait que commencer hier au CCI Ivato. Les 2 000 participants se sont divisés en 10 sous-groupes qui discutent des mêmes thèmes et des mêmes sujets. Ces 10 sous-groupes se penchent pendant les trois jours restants sur les avis et recommandations émis lors des assises régionales qui se sont déroulées au niveau des 22 régions. Les règles de jeu sont fixées à Ivato. On peut apporter des améliorations et des suggestions, mais on ne peut pas remettre en cause l’esprit de ce qui a été décidé par plus de 4000 participants aux assises régionales. Les débats tournent autour des 4F (Fibebahana, Fieken-keloka, Fahamarinana et Fihavanana) et de la réconciliation. Sur la réconciliation nationale, les participants seront forcément amenés à répondre à la question de savoir comment mettre en œuvre la bonne gouvernance à Madagascar et mener à bien la refondation de la République. Peut-on parler de la bonne gouvernance et de la refondation de la République sans discuter de l’efficacité des structures et des institutions en place ? Cette question aura sa réponse avant samedi. En tout cas, force est d’anticiper que le processus en cours devra aboutir à la mise en place d’une structure en charge de la réconciliation nationale. Elle sera en charge de la mise en application des résolutions des assises nationales. Cette structure peut être dénommée Conseil pour la Réconciliation Nationale (CRN) ou Conseil National pour la Réconciliation (CNR). D’autres proposent un Haut Commissariat pour la Réconciliation Nationale (HCRN). Rien n’est encore définitif. Ce qui est sûr, c’est que le Pr Zafy Albert ne sera pas à la tête de cette structure pour la simple raison qu’il boycotte le processus.

R. Eugène

- Publicité -
- Publicité -
- Publicité.-
Suivez nous
276,361FansJ'aime
4,243SuiveursSuivre
611AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser