- Publicité SW45 -
mercredi, juin 26, 2024
- Publicité -
AccueilÀ lireHauts emplois de l’Etat : Des DG inamovibles

Hauts emplois de l’Etat : Des DG inamovibles

Jusqu’ici, le Conseil des ministres continue la nomination aux hauts emplois de l’Etat.
Jusqu’ici, le Conseil des ministres continue la nomination aux hauts emplois de l’Etat.

Pourtant, le Premier ministre, Jean Ravelonarivo, a ordonné depuis son accession à Mahazoarivo qu’on doit remplacer les responsables qui sont restés trop longtemps à leur poste.

Un peu plus d’un an après l’accession au pouvoir du président de la République, Hery Rajaonarimampianina, les nominations aux hauts emplois de l’Etat se poursuivent. Des têtes continuent de tomber à chaque Conseil des ministres. Si l’on prend en compte le cas des simples directeurs au niveau des différents départements ministériels, une centaine de limogeages ont déjà été effectuée  depuis la nomination du Premier ministre, le Général de Brigade Aérienne, Jean Ravelonarivo. Par ailleurs, en l’espace de trois mois, une trentaine de Secrétaires généraux et de Directeurs généraux de ministère ont été démis de leurs fonctions. Parmi les limogeages qui ont fait couler beaucoup d’encre figure notamment, celui de l’ancien Directeur général du Trésor public, Orlando Robimanana. Les résultats obtenus au niveau de ce département durant la période transitoire et pendant la première année du régime Rajaonarimampianina n’étaient pas suffisants pour le maintenir à son poste. Techniquement et administrativement, afin d’éviter le risque d’atteinte à la déontologie, la mobilité des agents publics et les changements de postes au sein de l’Administration publique sont nécessaires. Pourtant, bien malgré la position du Premier ministre, le Général Jean Ravelonarivo, qui a ordonné qu’on remplace les responsables qui sont restés trop longtemps à leur poste, même s’ils sont compétents, l’on constate actuellement l’existence de quelques Directeurs généraux qui restent inamovibles.

HVM. Parmi ces hauts responsables de ministère, considérés au niveau des observateurs comme des « spécialistes du retournement de veste » figure notamment le Directeur général de la Communication, Guy Laurent Ramanankamonjy, qui a été nommé durant la période transitoire. Il est donc resté à ce poste sous la tutelle d’au moins trois ministres. Actuellement, le « DGCom » est un fervent défenseur des intérêts du parti « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » (HVM). L’on peut citer également le Directeur général de la Caisse d’Epargne de Madagascar, Rajerison Dominique Aimée, et la Directrice générale de la Société Nationale de Participations, Hasimboahangy Andrianainarivelo. Cette dernière avait travaillé chez SONAPAR pendant plusieurs années, avant d’être promue DG en 2009. Comme son nom l’indique, elle est une proche de l’ancien vice-Premier ministre chargé de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation sous la Transition et actuel membre de l’Alliance d’Ambodivona. On croit savoir qu’elle est aussi proche d’un DG nouvellement nommé par le pouvoir actuel.

« Ecolage ». Le Directeur général du Contrôle financier, Ranaivo Henri, en poste depuis la troisième République figure aussi dans la liste. Il est en quelque sorte le gardien de l’utilisation des finances de l’Etat. Pour sa part, le DG du SAMIFIN, Razaranaina Claude, est en place depuis le régime Ravalomanana. Pourtant, de son côté, le Bianco a connu depuis trois DG. En tout cas, le record est pour le moment détenu par le Directeur Général de l’ADEMA, le Général Andriamihafy, qui est en poste depuis le dernier mandat de l’Amiral Didier Ratsiraka sous la Troisième République. Parmi les Directeurs généraux inamovibles figurent aussi le DG de la Société du Port Autonome de Toamasina (SPAT), Christian Avelin Eddie, nommé en 2009 et le DG de la CNaPS, Arizaka Rabekoto Raoul, qui sont à leur poste respectif depuis l’ère Ravalomanana. Actuellement, les observateurs se demandent quels sont les secrets de ces hauts responsables pour gagner la confiance de l’Exécutif et de leurs chefs hiérarchiques. Nul n’ignore toutefois que le système du paiement d’ « écolage » a toujours été une pratique courante au niveau de l’Administration. En tout cas, la palme de longévité au poste revient au DG de l’Adema et au DG du Contrôle financier qui sont en place depuis de nombreuses années. De son côté, Rajerison Dominique Aimée, DG de la Caisse d’Epargne de Madagascar, est aussi épargné, du moins jusqu’ici, par la vague de limogeages.

Davis R

- Publicité -
- Publicité -
- Publicité.-
Suivez nous
276,361FansJ'aime
4,243SuiveursSuivre
611AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser