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mercredi, mai 14, 2025
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Hauts responsables des ministères : Des conversations téléphoniques mises sur écoute

L’écoute téléphonique n’est pas seulement pratiquée dans le domaine politique. Elle l’est également au niveau des ministères.

Le fait n’est pas nouveau, mais il a atteint une certaine gravité ces derniers temps. En effet, des secrétaires généraux, des directeurs généraux et des directeurs au niveau des ministères se plaignent que leurs conversations téléphoniques sont mises sur écoute par on ne sait qui. Certains d’entre eux ont pris des précautions en évitant de passer des conversations confidentielles à travers les numéros connus de tous. On s’interroge sur le pourquoi de cette « mesure » qui place sous surveillance téléphonique les détenteurs des hauts emplois au niveau des ministères.

En Conseil des Ministres. A chaque changement du gouvernement, des têtes changent au niveau des staffs des ministres. Et jusqu’à présent, les nominations aux hauts emplois de l’Etat continuent en Conseil des Ministres. Le dernier Conseil qui s’est tenu à Toamasina (premier Conseil des Ministres décentralisé de l’ère Rajaonarimampianina) a fait exception. Les membres du gouvernement ont la latitude de nommer ceux qu’ils veulent travailler avec eux. D’ailleurs, le fameux décret limitant la marge de manœuvre d’un nouveau ministre de changer comme il veut les hauts responsables de son département n’est pas jusqu’à présent adopté. Le plus souvent, trois critères entrent en jeu dans les nominations aux hauts emplois de l’Etat: compétence, confiance et appartenance politique. Un membre du gouvernement ne nomme jamais un secrétaire général en qui il n’a pas confiance. Cette confiance devrait exclure cette « mesure » (écoute téléphonique) qui restreint la liberté d’action d’un collaborateur.

Adversaires politiques. Cette mesure d’écoute téléphonique peut être compréhensible si elle est prise à l’encontre des adversaires politiques. Cela fait partie des moyens permettant de contrôler leurs actions. Comment peut-on donc qualifier une écoute téléphonique à l’endroit d’un haut responsable d’un ministère. En tout cas, les régimes successifs ont pratiqué l’écoute téléphonique comme moyen de contrôle sur les adversaires politiques redoutables.

R. Eugène

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