
Le parti « Malagasy Miara Miainga» s’est positionné en tant que qu’opposition officielle, mais son souhait n’a pas abouti, suite à la décision de la HCC.
Lors de ses assises nationales qui se sont tenues les 27, 28 et 29 octobre 2016, au FOFIKRI Ilafy, le parti « Malagasy Miara Miainga » (MMM), a annoncé qu’il va se ranger du côté de l’opposition officielle. A cet effet, le MMM et le groupe parlementaire VPM/Malagasy Miara-Miainga ont désigné Hajo Andrianainarivelo en tant que Chef de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale. Un peu moins de trois mois après cette déclaration, la Haute Cour Constitutionnelle a émis son avis, plus précisément, hier. Ainsi, en son article premier stipule que « la loi n°2011-013 du 9 septembre 2011 portant statut de l’opposition et des partis d’opposition connaît des lacunes et des insuffisances qui ne permettent pas de procéder, présentement, à la désignation du Chef de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale ». Et en son article 2, « des textes réglementaires doivent être pris dans les meilleurs délais et selon les conditions indiquées par le présent Avis, aux fins de remédier aux lacunes et insuffisances précitées et afin de permettre l’installation de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale ainsi que la désignation de son Chef, dans le respect de la Constitution ».
Exclusion. La HCC n’a pas ainsi donné de suite favorable à la demande du parti politique «Malagasy Miara Miainga» et du groupe parlementaire VPM/Malagasy Miara-Miainga pour désigner Hajo Andrianainarivelo en tant que Chef de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale. Faut-il cependant rappeler que la première rencontre entre l’opposition et le gouvernement est prévue avoir lieu le troisième vendredi du mois de janvier. Jusqu’à preuve de contraire, il est peu probable qu’il y ait un chef de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale, vu qu’il ne reste plus exactement que deux semaines, avant cette date. Toujours est-il que cette juridiction ne va pas désavouer le régime en place, le MMM n’en est pas le premier. Pour ne citer que l’article 54 de la Constitution et le code la communication médiatisée. Toujours à propos de cette Institution, la requête du TIM revendiquant notamment l’exclusion des deux députés au sein du groupe parlementaire de ce parti, la HCC n’a pas encore statué.
Recueillis par Dominique R.