Les vacanciers commencent à prendre le chemin des plages et de l’air marin. Enfin une bonne nouvelle pour les hôteliers et les transporteurs, même si le pic n’est pas encore atteint. Sans doute, après la tenue des épreuves du baccalauréat. Il n’empêche, les taux de fréquentation des gares routières, bien qu’encore assez timides, commencent à augmenter sensiblement par rapport aux périodes creuses. Les logeurs dans les principales destinations, comme à Mahajanga et à Toamasina, se frottent aussi les mains, avec la perspective d’une venue massive de vacanciers, pas forcément fortunés, et qui sont à la recherche d’hébergements pas chers. C’est là qu’interviennent les particuliers qui louent leurs biens aux vacanciers. Des appartements ou des petites villas, en bord de mer ou non, loués à un prix abordable, juste durant la période des vacances. Environ Ar 50 000 à Ar 70 000 par jour pour une maison disposant d’un séjour, de deux ou trois chambres, d’une cuisine et de sanitaires. Cette formule de la location à la journée ou à la semaine, est particulièrement recherchée par les familles nombreuses, avec trois enfants et plus, ou par les familles élargies qui choisissent de partir en vacances ensemble. Tout ce beau monde loue des villas et cotisent pour le loyer. Une option qui leur permet de prolonger leur séjour pour un même budget, par rapport à un hébergement à l’hôtel. Une concurrence qui n’est pas vue d’un très bon œil par les vrais professionnels de l’hébergement, mais « face à un pouvoir d’achat limité des vacanciers et un taux de remplissage assez satisfaisant des hôtels de gamme moyenne, tout le monde y trouve son compte, finalement », se défend un propriétaire d’une villa à Mahajanga qui loue son bien pour les vacances. Cette année, les grilles des réservations auprès de ces propriétaires sont déjà quasiment complètes pour le mois d’août.
Hanitra R.