
Henri Ratsimbazafy s’est produit devant un public conquis hier après-midi, au CC ESCA Antanimena. Le chanteur a été bien entouré, ses invités ont donné la touche féminine du spectacle.
A voir les belles voitures parquées à Antanimena, tout autour du CC ESCA, l’on peut deviner l’affluence au spectacle de Henri Ratsimbazafy. C’était hier, dans l’après-midi. La salle était effectivement comble et le public savourait chaque instant de ce concert que Dear Henri a préparé depuis quelques semaines. Intitulé « Best show », le répertoire était pratiquement connu d’avance, du moins pour ceux qui ont toujours suivi cet homme de scène qui n’a apparemment pris aucune ride dans son art. Ses chansons les plus connues ont été interprétées, avec cette fois-ci une équipe plus jeune pour l’exécution musicale. Toujours en gentleman, Henri Ratsimbazafy dompte la scène. Lilie se glisse sous la peau de Voahirana pour les duos scénarisés qui ont fait la marque de fabrique d’Henri Ratsimbazafy. D’autres artistes ont été invités, dont Bodo, qui n’a pas manqué de faire chavirer le public en partageant le micro de Dear Henri.
Performances. Ce concert a été à la hauteur des attentes du public. Dans la salle, on avait les fans des premières heures, mais aussi les amateurs de bonne musique, plus jeunes, qui ont grandi dans l’amour de la vraie bonne musique. D’ailleurs, sur scène, l’équipe était très jeune. Des choristes de TGC qui assurent les performances vocales, de jeunes musiciens qui ont été révélés depuis quelques années grâce à leurs prestations scéniques : Josea Rakotondravony à la batterie, Tojo Rabekoto à la basse, et des musiciens plus connus tels que Gérard Ratsimiseta à la guitare, Solofo Bota au clavier, mais aussi Tsanta et Laza aux trompettes, Hasina au saxophone, Andry Mika à la trombone, Anjaniony, Seta Ramaroson, Jaovol, Lizy et Sarah.
L’éclipse de quelques années d’Henri Ratsimbazafy a créé ce vide auprès de son public. Ce retour sur scène, le temps d’un après-midi, a été un vrai oasis pour ses fans, et au vu de ses performances, Dear Henri reste égal à lui-même. On en profite, car on ne sait pas quand est-ce qu’il se produira de nouveau au grand public.
Anjara Rasoanaivo