Ce vendredi, le grand maître de l’opérette nous fait le grand plaisir de revenir sur le devant de la scène. Un moment à apprécier sans aucune modération !
A plus de 80 ans, plus de 50 ans de scène et plus d’une trentaine d’albums plus tard, Henri Ratsimbazafy est toujours en piste. Et ce n’est certainement pas lui qui se voit refuser une invitation à monter sur scène. Oui, il a dit adieu à la scène quelques années plus tôt, mais quand on le sollicite, il répond toujours présent. Ce vendredi, l’homme en « Lamba blanc » renouera donc avec ses premières amours et son public. Dear Henri saisira alors l’occasion pour faire danser les noctambules au rythme de ces « Zoma », « Ao an-trano falafa », « Samba tyrolienne » et autres de ses grands succès. Une opportunité également pour les jeunes d’en prendre de la graine et de voir comment un grand maître de l’opérette se débrouille sur scène. Ayant commencé sa carrière de chanteur dans les années 50, la renommée ne viendra pour Dear Henri que dix ans plus tard. Il deviendra ainsi une célébrité dans les années 60/70. Il écrit, compose mais interprète également. Mais si les autres artistes empruntent les morceaux d’autres chanteurs, lui n’interprète que ses propres compositions. Cela, pour une raison bien précise : par peur de commettre de fausses notes ou de ne pas interpréter de la bonne manière les titres qu’il aura empruntés. Henri Ratsimbazafy, depuis le début de sa carrière a composé plus d’une centaine de titres et en interprètera sans aucun doute la plupart, au grand bonheur de tous ceux qui seront au Paprika demain soir !
Mahetsaka
