- Publicité SW45 -
vendredi, novembre 22, 2024
AccueilÀ lireHerimanana Razafimahefa à la HCC : Le président du Sénat, prêt à...

Herimanana Razafimahefa à la HCC : Le président du Sénat, prêt à exercer les fonctions de chef d’Etat par intérim

L’alliance entre Herimanana Razafimahefa et Christian Ntsay relève du bon vieux temps.

Volte-face du président du Sénat. Il a retiré sa lettre de renonciation à la Haute cour constitutionnelle pour montrer sa volonté de reprendre les commandes.

Rebondissement sur l’affaire du transfert de pouvoir. Herimanana Razafimahefa, président du Sénat, compte reprendre la main pour devenir le chef d’Etat par intérim et part à l’assaut pour attaquer son propre camp politique. Dans une lettre qu’il a adressée à la Haute cour constitutionnelle le 08 septembre dernier, le dauphin constitutionnel du président de la République a renoncé au poste qui l’attendait suivant les dispositions constitutionnelles, celui d’assurer l’intérim à la tête de l’Etat après la démission de Andry Rajoelina. Mais, Herimanana Razafimahefa a saisi la Haute cour constitutionnelle, hier, pour retirer officiellement cette lettre du 08 septembre dernier et déclare publiquement sa ferme volonté de se hisser à la tête du pays. « Je suis venu à la HCC pour déposer une lettre de retrait de la renonciation au poste de président de la République par intérim », annonce-t-il avec sérénité à Ambohidahy avant d’insister sur le fait qu’il « n’a jamais songé à renoncer à ses responsabilités » a-t-il répété face à la presse.

Menaces

Dimanche dernier, le président du Sénat a fait une sortie médiatique si bouleversante au point que ce fidèle partisan de l’ancien président de la République a mis en cause publiquement le gouvernement Andry Rajoelina de lui avoir enlevé, d’une manière frauduleuse et sordide, le rôle qui devait lui revenir au lendemain de la démission de l’ancien président de la République. « J’ai reçu des menaces », selon les mots de Herimanana Razafimahefa lors d’une interview télévisée qui a été diffusée lundi sur une chaîne française, pour contraindre ce sénateur IRD à renoncer au poste de président de la République par intérim. A en croire ses propos, certains ont mis des bâtons dans les roues du président du Sénat qui, décidément, a eu la ferme conviction de couronner sa carrière politique par un passage à la tête du pays. Il a cité, en effet, que « des membres du gouvernement » de Christian Ntsay lui ont mis la pression « depuis plusieurs mois » pour qu’il n’envisage pas de remplacer Andry Rajoelina. Ces travaux de couloirs ont donc freiné les ambitions de Herimanana Razafimahefa.

Méthodes mafieuses

Le président du Sénat ne digère pas le dessous des cartes qui lui a fait perdre le poste de chef d’Etat par intérim. Un mois après les faits, il a décidé de briser le silence et évoque des « méthodes mafieuses » contre lesquelles il se plaint actuellement, dont le but était de l’écarter du circuit du pouvoir à la veille des élections. Les « menaces » visent personnellement le locataire du palais d’Anosikely et sa famille, dénonce-t-il à la télé. « J’ai dû envoyer ma fille de 15 ans en France » confie-t-il. Il a aussi dévoilé, sur la chaîne française, qu’un ancien sénateur et un ancien conseiller spécial de Andry Rajoelina lui ont déjà prié d’accepter un poste d’ambassadeur. Mais Herimanana Razafimahefa a refusé cette offre et garde son poste de président du Sénat. Dimanche dernier, il a déclaré à la presse qu’il n’a jamais eu l’intention de renoncer à ses responsabilités constitutionnelles. Il s’y est préparé depuis plusieurs années, poursuit-il à la sortie d’un match de rugby à Andohatapenaka.

Rija R.

- Publicité -
Suivez nous
387,795FansJ'aime
7,021SuiveursSuivre
1,030AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

6 Commentaires

  1. Il n’y a plus de respect des fonctions dans ce pays.
    Toutes les ordures font se lancent dans la bataille de chiffonniers pour s’empiffrer.

    • ET la trainée avec son pseudo d’hypocrite ne fait que jouer la sainte nitouche mais c’est une  » vendue » qui est là pour son DJ qu’elle gâte sous la table avec sa langue de vipère !

  2. Ouh là là, la honte !!!connaît pas…dans cette gouvernance patchwork des voyous mafieux….
    quelle que soit la raison invoquée, est-ce une attitude d’un haut responsable d’agir ainsi et procéder de cette manière?
    Peut-il être crédible avec tout ça ?
    Un pays, ayant à sa tête des espèces humaines de cette  » envergure « , pas très surprenant si Madagascar va de pis en pis à la dérive.

  3. LA CRISE IDENTITAIRE NOUS DEMANDE DE PARDONNER HERIMANANA RAZAFIMAHEFA
    Ce jeu insensé de ‘’back-dancing’’ et breakdance politique se fait qu’au Madagscar. Le ridicule ne tue. S’il n’en tenait qu’à nous H. Razafimahefa n’aurait plus la moindre consideration d’assumer une quelconque responsabilité publique. Son back-dance a fait beaucoup de remous au risque de pénaliser le fonctionnement constitutionnel du pays. On veut une élite politique responsable et exemplaire car à défaut nous allons finir avec une génération des pires bouffons politiques que l’histoire n’ai jamais connus.

    Mais la fibre patriotique vibre fort ici. La recherche assidue de la recouverte de l’ identité Malagasy est une lutte sacrée. Sir ‘’Herimanana Razafimahefa ‘’ a gardé ses noms ancestraux: il est ainsi pardonné de ses erreurs politiques… Au moins en lui nous avons une référence identitaire à laquelle une ‘’victime culturelle’’peut se référer en se ressourçant dans la profondeur de ses origines.
    Oui, culturellement parlant l’Honorable H.R est largement loin ces endormis culturels et barrons de la république tels que…SERGE GELLÉ, PIERRE HOLDER M., BENI XAVIER R., ERIC MICHEL W., JEACQUES ULRICH A., GATIEN HORACE…MARIE NOMIQUE R., JEAN BRUNNEL R., GUIYAUME VENANCE R., JEAN CHRISTOPHE R. etc. De noms prêtés qui rendent parfois la nouvelle génération folle de rire, elle qui cherche avidement à revenir à ses racines Malgaches. Chaque nom culturel a une histoire: demandez tous ces seniors de pépés et mummies de nous raconter l’histoire derrière leurs noms Occidentaux prêtés c’est comme leur poser une equation d’astronomie à laquelle il n’ont évidement aucune chance de donner une réponse.

    Ce weekend on a fait la connaissance d’un frère Africain qui porte un nom qui s’apparente à un… composant chimique (retenez votre rire): Protogene ! Voilà où amène le dégât de l’ occidentalisation de nos communautés. Ainsi, la crise identitaire profonde que nous traversons demande de d’exaucer ‘’Herimanana Razafimahefa ‘’. Qu’il prenne soin de donner bon conseils à ses collègues aux noms ‘’spirou’’ coloniaux. Car comme on l’a dit auparavant, connaissant l’esprit endormi de nos aînés abrutis par des siècles d’une colonisation politico-culturelle il ne serait pas étonnant qu’un ‘’Rado Rakotoniaina’’ se reveille un bon matin et se colle le nom tintin de Jean-Xavier Francois Benoît Bourguignon, en s’exposant aux rires du monde sans s’en apercevoir (…)

    Il y a pas d’égarement ici, ne dites pas que ce sujet n’a rien a avoir avec le theme de l’article: car ce sujet identitaire bien qu’important ne fera jamais la une de nos journaux, ni ne fera non plus jamais partie des article du MT ou l’Express etc. On nous endort davantage, pourtant la ‘’Presse’’ est faite pour éveiller la nation: pas pour endormir la nation. La lutte pour la survie de l’ identité Malagasy est réelle et doit éveiller notre conscience. À tous les pionniers d’éveil de la conscience, trouvez ici la médaille de votre bénédiction !

  4. Allons allons ! Il en va de l’intérêt général du pays, qui a bien besoin d’être rassemblé, face aux grandes difficultés actuelles.
    Rester uni, œuvrer dans le même sens, … c’est l’intérêt de la population qui souffre. L’union fait la force.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici