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mardi, juin 10, 2025
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Hery Rajaonarimampianina à Mahamasina : Dans un espace clôturé, vitré et blindé

Sécurité renforcée pour le Président Hery Rajaonarimampianina, hier, à Mahamasina.

Après le défilé au stade municipal, le Président de la République a reçu les invités au Palais d’Etat d’Iavoloha. A 16 heures, il a quitté le lieu pour se rendre à l’aéroport d’Ivato. Direction Paris.

Comme à l’accoutumée, le Président Hery Rajaonarimampianina a assisté au défilé militaire, hier, à Mahamasina. Et ce, entrant dans le cadre de la célébration de la fête de l’indépendance. La sécurité était impressionnante, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du stade municipal. Mais ce qui a surpris les gens qui étaient venus à Mahamasina c’est que le chef suprême des forces armées se trouvait dans un espace clôturé, vitré et blindé. C’est une nouveauté. Mais la question se pose, est-ce une crainte du syndrome Sadate ? En effet, ce dernier est décédé le 6 octobre 1981, suite à un attentat alors qu’il assistait à une parade militaire. Pour en revenir à Mahamasina, les photographes et les cameramen ont du mal à prendre en photo le Président de la République. Même topo pour la revue militaire. Dans les gradins, les forces de l’ordre étaient également fortement représentées. Une sécurité renforcée aussi par un drone et des hélicoptères qui survolaient le stade. Par ailleurs, à l’entrée du stade, la fouille a été systématique.

Perdre confiance. Après Mahamasina, les invités ont rallié le Palais d’Iavoloha. Un seul discours a été prononcé, à Atsimondrano, celui du Président de la République. Il a ainsi rappelé qu’en 57 ans d’indépendance, le pays a connu 13 chefs d’Etat dont 6 par la voie des urnes et seulement 2 qui n’ont pas eu de troubles. En moyennne, un peu plus de quatre années, a-t-il souligné. Des années qui ont été marquées par l’instabilité politique et la fragilité des institutions. Le chef de l’Etat a reconnu que « le peuple malgache a trop attendu. De crise en crise la population a fini par perdre confiance ». Tout en soulignant au passage que l’insécurité prend un nouveau visage, en citant notamment le kidnapping et les actes perpétrés par les Dahalo. Il a lancé ainsi un appel à tout un chacun, « ensemble nous devrons enclencher la vitesse supérieure…La responsabilité nous oblige à la solidarité ». L’on s’interroge si c’est également une main tendue envers ceux qui ne partagent pas les mêmes opinions que les tenants du pouvoir ? Mais sera-t-il entendu ?

Dominique R.

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