Au fil de la campagne électorale, le candidat n°3 monte en …force. En témoigne son succès populaire hier à Miarinarivo et Fianarantsoa où il a été encore une fois accompagné par Andry Rajoelina.
Taxé à chaque fois de « putschiste » par son concurrent à la course à la magistrature suprême, le candidat n°3 de rappeler les conditions de son entrée dans le gouvernement. « Face à la situation économique et financière du pays qui était au bord de la récession, je ne pouvais refuser d’apporter ma contribution et mon expérience aux autorités de la Transition ». Une manière pour l’ancien Grand Argentier de souligner que c’était avant tout en sa qualité de technicien et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation qu’il avait accepté d’intégrer le gouvernement. Après 4 années d’exercice, le bilan de l’expert-comptable s’avère positif : « La pression fiscale a été maintenue à un niveau supportable pour les contribuables ; l’ariary est resté stable par rapport à l’euro et au dollar ; les fonctionnaires et les retraités ont toujours été payés à temps… » En somme, c’est le cas de le dire, il avait réussi à éviter la faillite au pays.
Etat fort. Le candidat Hery Rajaonarimampianina qui était hier à Miarinarivo et Fianarantsoa, entend continuer sa lancée s’il est élu Président. Et ce, fort de la confiance des bailleurs de fonds et de son expérience des rouages des institutions financières internationales. « Il faut disposer d’instruments financiers, car le social a un coût », explique l’ancien Administrateur général de la Banque Africaine de Développement. Lequel a acquis une culture d’homme d’Etat. Il compte instaurer l’Etat de droit et restaurer l’autorité du « Fanjakana » pour rétablir la confiance entre gouvernants et gouvernés. De même, il veut mettre en place une Justice forte et équitable pour que les justiciables aient également confiance envers l’appareil judiciaire. A l’image même du « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara », il mise sur un Etat …fort. Et crédible tant sur le plan national qu’au niveau international.
R. O
