Des dizaines de kilomètres à pied, ça n’use pas la force de l’ancien Grand Argentier qui a ratissé les bas quartiers de la capitale, mais aussi la Haute Ville.
D’Anosibe Ouest à « Paraky », en passant par Mandrangombato et Ambohibarikely. Hery Rajaonarimampianina n’a pas manqué de faire un crochet au Centre de Santé de Base II de Mitsimbina car la santé de la population occupe une place vitale dans son programme présidentiel. Le personnel soignant a d’ailleurs profité de sa visite pour lui faire part des problèmes dudit CSB II, entre autres et non des moindres, l’alimentation en eau et électricité. Le candidat n°3 a promis d’y remédier car tous les Malgaches doivent avoir accès aux soins de base.
Préoccupation. Cette campagne au ras du sol dans le IVème arrondissement de Tana était l’occasion pour le candidat n°3 et son équipe d’aller à la rencontre de la population en général et des Malgaches d’en bas en particulier. « Nous avons pu constater de visu le vécu quotidien des gens avec leurs problèmes relatifs à l’accès à l’eau potable, aux voies de communication, à l’insalubrité et au manque d’hygiène, à l’insécurité… ». Le candidat de « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » est prêt à déployer toutes ses forces pour apporter le renouveau dans ces quartiers déshérités de la capitale. L’expert-comptable ne veut pas qu’il y ait des laissés pour compte dans son projet de société, en créant notamment des emplois pour les jeunes. Il s’est d’ailleurs demandé pourquoi les gens d’en haut ne se sont pas occupés depuis tout ce temps des bas quartiers. Une préoccupation sur leur sort qui a touché la population ravie de cette visite. Dans tous les sens du terme.
Vue d’ensemble. Après s’être soucié en premier de la situation dans les bas quartiers, Hery Rajaonarimampianina – accompagné de son épouse et de membres de son staff – a rejoint la Haute Ville où il a pu également s’enquérir des réalités, pour ne citer que les risques d’effondrement de terrain et de murs de soutènement voire de maison, en cette saison de pluie. Ayant appris que la population est obligée de cotiser face au mauvais état des ruelles et autres « elakelan-trano », l’ancien Grand Argentier de rappeler qu’il appartient à l’Etat de financer leur entretien. Il a aussi saisi son passage dans la Haute Ville pour souligner l’opportunité de l’installation de garde-fou afin de protéger les riverains ainsi que les touristes – nationaux et étrangers – qui veulent contempler la Ville des Mille. Tel qu’il l’a fait hier, moins pour faire du tourisme que pour avoir une vue d’ensemble des réalités dans la capitale de haut en bas ou plutôt de bas en haut afin d’y apporter des solutions.
R. O