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mardi, juillet 1, 2025
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Hery Rajaonarimampianina : Démission le 7 septembre

Le compte à rebours a commencé pour Hery Rajaonarimampianina depuis la sortie hier de la date du premier tour de l’élection présidentielle. En effet, tous ses faits et gestes indiquent que, l’actuel locataire d’Iavoloha brigue un second bail de cinq  ans. D’après son entourage, il ne voulait pas se déclarer formellement tant que les dates des deux tours du scrutin ne soient pas connues. En tout cas, il est tenu de rendre son tablier le 7 septembre prochain, conformément à l’article 46 alinéa 2 de la Constitution qui stipule que « le Président en exercice qui se porte candidat aux élections présidentielles, démissionne de son poste 60 jours avant la date du scrutin présidentiel ».

70 jours. En somme, il reste encore ou il ne reste plus (c’est selon) que 70 jours à l’actuel président pour user et abuser des prérogatives de puissance publique. Et ce, avant de passer le relais à Rivo Rakotovao en vertu du même article 46 alinéa 2 que « dans ces cas, le Président du Sénat exerce les attributions présidentielles courantes jusqu’à l’investiture du nouveau Président ». Qu’est-ce que le constituant entend par « attributions présidentielles courantes » ? L’Avis de la HCC sera probablement sollicité aux fins d’interprétation de ces dispositions. En tout état de cause, le juge constitutionnel ne va certainement pas se dédire par rapport à sa Décision du 28 mai 2018 qui stipule en son article 5 que « le Premier ministre, chef du gouvernement exerce ses attributions prévues par la Loi fondamentale et reste en fonction jusqu’à l’investiture du nouveau Président de la République, et ne peut être révoqué que pour faute grave ou défaillance manifeste constatée par la Cour de céans ».

Balise. Autrement dit, Rivo Rakotovao ne pourra pas limoger le PM Ntsay Christian sans l’aval de la HCC. Il n’a pas non plus le pouvoir de dissoudre la Chambre basse puisque l’article 11 de la Décision a posé une autre balise en disposant que « le Président de la République ne peut pas faire application de l’article 60 alinéa premier de la Constitution jusqu’à la mise en place de la nouvelle Assemblée nationale ». Au moins, il peut espérer rester plus de quatre  mois à la tête de l’Etat. Du 7 septembre 2018 jusqu’à la proclamation des résultats officiels du second tour – prévu le 19 décembre – et l’investiture du nouveau président qui pourraient avoir lieu durant la deuxième semaine de janvier 2019. En revanche, Rivo Rakotovao ne tiendra la barre que pendant trois  mois, en cas de « premier tour dia vita ».

R. O

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