Contrairement à ce qu’on a appris auprès d’un proche du Chef de l’Etat, ce dernier ne va pas être présent aujourd’hui à la commémoration du 70e anniversaire du Débarquement Allié en Normandie.
En effet, le Président Hery Rajaonarimampianina n’a pas un don d’ubiquité puisqu’il effectue à compter de ce jour et jusqu’au 09 juin, une visite officielle en Israël suite à l’invitation du Premier ministre de l’Etat hébreu, Benyamin Netanyahou. Outre la Première Dame Voahangy Rajaonarimampianina, font partie de la délégation présidentielle, le Directeur de cabinet Henry Rabary-Njaka ; le ministre d’Etat chargé des Infrastructures, de l’Equipement et de l’Aménagement du Territoire, Rivo Rakotovao ; le ministre de la Défense nationale, le général Rakotozafy Dominique Jean Olivier ; le ministre des Affaires Etrangères, Razafitrimo Arisoa Lala ; le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Mahafaly Solonandrasana Olivier ; le président de la Fédération des Chambres de Commerce et d’Industrie de Madagascar, Chabani Nourdine ; le président du Syndicat des Industries de Madagascar, Raveloson Stéphane.
Rencontre. Sur invitation de Ari Harow, Chief of staff du PM Benyamin Netanyahou, le Directeur de cabinet du Président de la République s’est rendu en Israël pour préparer cette visite officielle placée sous le signe de la coopération entre les deux pays. Le point d’orgue étant la rencontre au sommet entre le Président malgache et le Premier ministre israélien qui sera marquée par une séance de travail le 8 juin 2014, après l’inauguration ce jour de la Chambre de Commerce Israël – Madagascar.
Pèlerinage. Outre le côté touristique avec le pèlerinage dans le vieux Jérusalem, le Mur des Lamentations, le Mont des Oliviers, la Via Dolorosa, le lac Galilée, Nazareth, Bethléem et Haïfa, la visite officielle comportera également un volet militaire comme l’atteste la présence du ministre de la Défense dans la délégation. Une séance de démonstration d’équipements de défense et de sécurité (blindés, 4 x 4 pour les forces spéciales, système de radars…) figure d’ailleurs au programme. Reste à savoir si c’est dans le cadre de la lutte contre l’insécurité dans le Sud et la piraterie maritime ou si c’est à d’autres fins. En tout cas, cela n’est pas sans rappeler l’histoire des FRS sous la Première République qui avaient été formées et équipées par les Israéliens.
R. O