
Les fréquents déplacements du président de la République à l’étranger font l’objet de diverses interprétations ces derniers temps.
Le président Hery Rajaonarimampianina est de retour au pays, hier, tard dans la soirée, à 23h20, par le vol commercial AF KLM 934 Paris-CDG. Faut-il rappeler qu’il a été invité par le pape François au Vatican, le 28 juin dernier, dans le cadre d’une audience privée mais qualifiée de visite officielle par le président. Notons que le communiqué du Vatican, à l’issue de cette rencontre fait état de « la reprise que vit Madagascar, ainsi que l’apport de l’Eglise à la réconciliation et à la stabilité du pays ». D’ailleurs, le point de presse du chef de l’Etat a tourné autour de ce voyage. Il a fait un crochet par la suite en France. A propos de ce passage à l’Hexagone, notamment sur les bruits concernant sa rencontre avec l’ancien président de la Transition, le président de la République a été catégorique, aucune rencontre avec Andry Rajoelina.
Priorité. Lors de sa conférence de presse à Ivato, le président de la République a tenu à faire remarquer que la liberté de la presse a ses limites. En signalant au passage que « ce n’est pas notre boniche mais c’est ma propre fille ». Pour ce qui est du déplacement de sa famille, le chef de l’Etat de déclarer que « c’est moi qui a payé ». Et sur sa mission à Paris, il a annoncé qu’il s’est entretenu avec des investisseurs privés, entre autres, le groupe Bolloré et des groupes chinois. Le dossier Madagascar a été aussi à l’ordre du jour, notamment la restructuration d’Air Madagascar. Concernant ses fréquents déplacements à l’étranger, le président de la République de répliquer que « nous ne pouvons pas vivre en autarcie ». Une manière à lui de dire et il l’a dit que tout est priorité que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. Pour ce qui est des évènements du 26 juin qui ont causé des morts et des blessés, le président de faire remarquer qu’il y avait ceux qui en ont profité. Si l’on se réfère à cette réponse, est-ce une occasion que certains ont exploité cette situation, due notamment à son absence au pays?
Dominique R.