Hilary Clinton et Donald Trump sont en train de réussir leur pari. Ils se dirigent tous les deux vers une consécration lors de la convention de leur parti respectif. L’ancienne sénatrice de l’Etat de New York et non moins secrétaire d’Etat aux affaires étrangères du président Barrack Obama ne peut plus être rejointe par son rival Teddy Sanders après sa victoire écrasante, avant-hier soir. Elle semble assurée de retrouver Donald Trump en face d’elle aux élections de novembre prochain.
Hilary et Donald, peut-être face à face
C’est une configuration inédite qui est en train de se mettre en place. Hilary Clinton sera la première femme à briguer la présidence des Etats-Unis face à un challenger inattendu, rejeté par son propre camp. Donald Trump continue à faire la course en tête au grand dam des caciques du parti républicain qui espéraient le voir trébucher lors de cette primaire de New York. Celui qui a bâti sa fortune dans cet Etat n’a laissé aucune chance à son malheureux adversaire, Ted Cruz. Il rêve d’en découdre avec celle qu’il surnomme maintenant « Hilary la corrompue ». Si les prévisions actuelles se réalisent, ce sera une grande première dans l’histoire de la démocratie américaine. Après l’élection du premier président noir à la Maison blanche, on va peut-être avoir la première présidente des Etats-Unis. La campagne présidentielle qui va avoir lieu au mois de novembre sera épique car les deux challengers ne vont pas se ménager. A l’éloquence d’Hilary Clinton, Donald Trump va opposer sa rudesse et son parler crû. Celui qui, pour s’imposer jusqu’à présent, n’a pas hésité à utiliser les arguments les plus démagogiques va peut-être polir son attitude pour ne pas effaroucher l’aile modérée de son électorat. Il va devoir prendre de la hauteur et se montrer moins extrêmiste pour montrer qu’il est un homme d’Etat et qu’il peut diriger la première puissance du monde. Pour l’instant, les Malgaches s’intéressent très peu à ces primaires américaines qui leur semblent bien éloignées de leurs réalités quotidiennes. Mais, à l’approche de l’échéance du mois de novembre, ils vont certainement commencer à regarder avec plus d’intérêt cette élection qui risque d’engager l’avenir du monde.
Patrice RABE