L’évènement a fait mouche dans la Capitale. L’événement qui n’est pas très courant dans la Capitale a eu beaucoup de succès auprès des jeunes. Les organisateurs ont ainsi décidé de donner également leur chance aux rappeurs d’Antsirabe et de Tamatave, pour commencer.
Lentement mais sûrement ! Gasy Ploit fait son petit bonhomme de chemin. Après avoir conquis la Capitale, l’équipe de cette production dédiée à la musique urbaine s’apprête également à séduire les amateurs de hip hop en provinces. Pour l’année 2014, Don Smokilla et son staff prévoient en effet d’élargir leur zone de mobilisation et de faire participer tous les amateurs de rap. Pour commencer, ce seront les rappeurs d’Antsirabe et de Tamatave qui seront à l’honneur. L’occasion sera ainsi donnée à tous les Tsota et Agrad en herbe de la capitale du Vakinankaratra et celle de l’Atsinanana de montrer de quel bois ils se chauffent. Les règles resteront les mêmes que celles qui ont régies le Fantsy line session à Tana. Sont donc formellement interdits : injures, gros mots et gestuels agressifs, entre autres le doigt d’honneur, sinon, les concurrents sont libres de dire tout ce qu’ils veulent. L’évènement ne prendra pas la forme d’un concert mais d’un battle, comme ceux qui ont déjà eu lieu au Jao’s Pub et au CFM. Pour une meilleure organisation, les organisateurs appellent déjà les éventuels participants à s’inscrire dès maintenant. Fantsy line à Antsirabe aura lieu le 8 février. Celui de Tamatave ne se tiendra que le 22 février. Autrement dit, les challengers auront plus d’un mois et demi pour préparer leur show. Fantsy line session, rappelons-le, a été initié par Don Smokilla en 2012. Une aventure qui a porté ses fruits et qui a emballé les jeunes. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le numéro un de Gasy ploit, avec ses collaborateurs, a décidé de poursuivre et de tracer sa route. En attendant, ceux qui se sentent l’âme d’un rappeur ou désirent seulement prendre part à l’évènement pour voir jusqu’où ils peuvent se rendre, peuvent s’inscrire d’ores et déjà.
Mahetsaka