La Société d’Etudes, de Construction et de Réparation Navales est le symbole de la décadence économique malgache. Fleuron de l’industrie navale malgache, son histoire remonte à 1827 selon le site web de cette institution marine du Nord malgache.
De 1905 à 1911, Madagascar sous colonisation française, a effectué la construction de la « radoub avec tous les ateliers ». Dans le langage commun, il s’agit d’un garage, où les bateaux pourront être révisés de fond en comble.
15 ans après l’Indépendance de Madagascar, la Secren prend forme. Née sur les fondations de la DCAN ou Direction des Constructions et Armes Naval. Le premier Malgache à le diriger est Lucien Zasy.
Entre crises et mouvements politiques, la société se transforme en enjeu politique. Tout en perdant de sa superbe historique et économique. Des débuts, où le tout Antsiranana y voyait son joyau, celui qui faisait la différence par rapport aux autres régions de Madagascar.
La société n’est maintenant que le spectre de cette ancienne gloire. Dédesse a été témoin de cette apogée et de cette décadence. Recueillis par
Maminirina Rado