
Le 13 mai 1972 a été un moment clé « post–colonial » dans l’histoire de Madagascar. 50 ans après, des événements d’envergure seront organisés dans la Capitale cette semaine.
Jusqu’à ce jour, deux évènements d’envergure s’annoncent pour la célébration des 50 ans de la lutte populaire, ayant atteint son summum, en mai 1972. Le premier « 13 mai 1972 – 50 taona » rassemble plusieurs entités, entre autres, la faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université d’Antananarivo, la Friedrich Ebert Stifung…
Leur programme semble être assez alléchant. Il y aura une exposition en guise de lancement, le 13 mai à 8 h 30 à l’esplanade de l’Université d’Antananarivo. Cette journée sera ponctuée d’interventions historiques, de performances artistiques et d’une marche de commémoration. Des artistes y participeront.
Ramilison Besigara, Benny et Bebey du groupe Lôlô sy ny Tariny, Mahaleo, The Dizzy Brains, etc. Pour ainsi dire, toutes les générations seront représentées. Il y a de quoi passer une belle journée, se divertir et approfondir les connaissances historiques. Le gros de l’événement se concentrera à Ankatso. Un autre événement y sera aussi organisé, s’étalant sur trois jours.
Cette fois, les organisateurs seront le Centre de recherche en communication (CERCOM) à l’Université d’Antananarivo, l’observatoire Ilontsera et la mention sociologie de la faculté d’Ankatso. À en croire tous ces programmes, la matière grise malgache a encore beaucoup à dire et à faire connaître aux Malgaches sur le sujet de la lutte de « mai 72 ».
Le centre névralgique des activités de ce « 50 taona – Tanora mahatsangy manoratra tantara » sera au jardin d’Antaninarenina. Demain, l’ouverture officielle se fera à 9h avec l’hymne nationale suivi de discours divers. La matinée sera consacrée à un débat et à la communication de diverses recherches scientifiques sur la « lutte 72 ».
La deuxième journée sera ouverte à la jeunesse. Des séries de conférences, de partage et de concerts seront au menu. Quant à la dernière journée, il y aura des scénettes sur les événements de cette période tendue du pays. Des débats et enfin, un concert de « vakisôva ». Genre musical populaire pratiqué dans les couloirs des quartiers, avec des messages sociaux et politiques. Recueillis par Maminirina Rado