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mardi, mai 13, 2025
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Hôtellerie-restauration : 1.600 postes pour 400 diplômés

En moyenne 65 % de filles suivent des formations aux métiers de l’hébergement, du service, et de la cuisine.
En moyenne 65 % de filles suivent des formations aux métiers de l’hébergement, du service, et de la cuisine.

Depuis 2013, 90 jeunes ruraux avec au moins un niveau de 3e préparent un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) de serveur ou commis de cuisine ou encore en femme de chambre à l’école La Rizière de Fianarantsoa.

L’offre de formation en hôtellerie-restauration est quasi inexistante et inaccessible aux populations défavorisées, alors que le tourisme apparaît comme une solution pérenne aux problématiques socio-économiques du pays. En effet, ce secteur est l’un des plus dynamiques. Pour aider les jeunes ruraux de Fianarantsoa et leur préparer au métier du tourisme, l’école La Rizière forme chaque année quelque 90 jeunes. En deux ans, les jeunes auront le diplôme du CAP de serveur ou de commis de cuisine. Ils peuvent également suivre une formation d’une année en vue d’avoir un certificat professionnel e femme de chambre. Les élèves exercent en conditions réelles, car outrent l’école, La Rizière dispose aussi d’un hôtel-restaurant qui accueille des clients tout au long de l’année. Cette initiative est aussi un projet d’insertion des jeunes, en leur offrant une formation qui répond aux exigences des professionnels du secteur tourisme. Ils peuvent alors accéder à un emploi stable et bien rémunéré.

Besoin de personnel qualifié. Chaque année, environ 1.600 postes sont créés dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration. Mais seuls 400 diplômés arrivent sur le marché du travail. Le secteur du tourisme a besoin de personnel qualifié. Actuellement, plus de 250.000 visiteurs arrivent à Madagascar. Cela implique des nouveaux hôtels et restaurants qui demandent encore plus de personnels bien formés. « Et pourtant, les possibilités de se former au métier du service, de la cuisine ou de l’entretien ménager sont très rares sur l’île », selon Olivier Boulot de l’école La Rizière. La majorité des jeunes apprentis de La Rizière viennent d’un milieu défavorisé. L’école prend en charge plus de la moitié du cout réel de la formation. « Toutes les recettes de l’exploitation de l’hôtel-restaurant contribuent au financement de la formation. Aujourd’hui, elles permettent de réduire les frais de scolarité à seulement 15% du coût de la formation, rendant celle-ci accessible aux élèves les plus défavorisés », explique le responsable de l’établissement. Et après la formation, 95% des jeunes trouvent un emploi. Les jeunes malgaches ont besoin de formation professionnelle et un diplôme pour s’insérer sur le marché du travail.

Nirina Rasoanaivo

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