
Il faisait partie des élus et membres de la classe politique invités le 17 février dernier au Studio Arena à Ivandry, à l’occasion de l’exposé suivi de débat du président fondateur de « Initiative pour l’Emergence de Madagascar » Andry Rajoelina.
« Je suis convaincu par les idées phares véhiculées par l’IEM dont l’objectif est de faire de Madagascar un pays émergent en Afrique », explique le député élu à Soalala. Magistrat de formation, Houssen Abdallah fustige tout préjugé et/ou procès d’intention. « Je suis contre les attaques personnelles et les critiques négatives », déclare cette voix connue et reconnue au sein de la communauté musulmane qui est une entité à part entière – et non entièrement à part – au sein de la société malgache.
Transition. Sans verser dans le culte de la personnalité, Houssen Abdallah de faire remarquer que lui et les autres exilés de 2002 n’auraient pu rentrer au pays sans le mouvement populaire de 2009 dirigé par Andry Rajoelina. « Je me demande où est-ce que je serai aujourd’hui s’il n’y avait pas la révolution Orange ». Et de souligner également que « le pouvoir actuel ne serait pas non plus en place si le régime de transition n’était pas passé par là ». L’ancien ministre de Zafy Albert puis de Didier Ratsiraka d’ajouter dans la foulée que « la Transition avait mûri Andry Rajoelina sans le soutien de qui son ex-Grand Argentier ne serait, en aucune manière, devenu président de la République ». Une manière pour l’ancien exilé de signifier qu’il est du genre reconnaissant, mais pas du tout ingrat.
Propos recueillis par R.O