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mercredi, décembre 11, 2024
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HUG Madagascar : Bodo au chevet des élèves défavorisés

Les enfants attendaient patiemment leur tour lors de la distribution.

L’Association Humanity Generosity For Madagascar (Sakambino Madagascar) a procédé, hier, à la première vague de distribution de kits scolaires pour les élèves qu’elle prend en charge chaque année pour permettre à ces écoliers de mieux entamer la nouvelle année scolaire. La distribution s’est déroulée au Trass Tsiadana dans l’après-midi.

Tous les ans, en effet, cette association qui collabore étroitement avec Bodo, notre Diva nationale, prend en charge les fournitures scolaires de 450 élèves défavorisés, orphelins ou issus de familles sans revenus fixes ou monoparentales.

Ces élèves sont scolarisés dans des établissements publics ou constituent des cas sociaux dans certains établissements privés, notamment, des établissements dirigés par des sœurs. L’association HUG Madagascar leur donne rendez-vous, également deux fois par an, pour un déjeuner et des moments de loisirs, à la fête de l’Indépendance et à Noël, à part ces distributions de kits scolaires.

C’est d’ailleurs pour financer ce projet que Bodo a organisé un concert au Saint-Cristobal, en octobre de l’année dernière, et un deuxième en France vers la fin du mois de juillet dernier. Selon leurs estimations, 4 500 euros ont été requis pour financer tous les kits scolaires, cette année, mais une hausse de près de 40% des prix de ces fournitures scolaires a faussé toutes leurs estimations, cette fois-ci. La levée de fonds de l’association se poursuivra durant toute l’année, d’autant plus qu’un autre projet sera également entrepris : dispenser des formations professionnalisantes aux mères des élèves qui sont pour la plupart marchandes ambulantes ou lavandières, pour leur permettre d’améliorer leur source de revenus.

Par ailleurs, le taux d’abandon a également grimpé parmi les élèves pris en charge. Ils sont actuellement une vingtaine à ne plus aller à l’école sur les 450 élèves prévus initialement cette année. L’association poursuit ses visites dans les établissements pour déterminer le nombre des élèves véritablement inscrits et engagés à poursuivre leurs études. Il est apparu que certains parents n’ont pas inscrit leurs enfants, même dans les écoles publiques, à cause de la cotisation FRAM qui varie entre 30 000 et 40 000 ariary, une somme conséquente dans leur budget familial, explique Bodo. Une nouvelle stratégie sera adoptée pour la prochaine année scolaire à ce sujet puisque l’objectif de l’association est de réduire à néant l’abandon scolaire et de pousser ces élèves à aller le plus loin possible dans leurs études.

La deuxième vague de distribution de kits scolaires sera organisée ce dimanche pour le reste des élèves qui se sont engagés véritablement à aller à l’école.

Hanitra Andria

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