Bien qu’ayant traversé des zones de turbulences, Air Madagascar arrive à maintenir le cap grâce notamment à toute son équipe mais surtout à son Directeur général. Un Hugues Ratsiferana qui n’est pas pilote de ligne pour rien et qui fait parler aujourd’hui ses expériences pour sauver ce qui peut encore l’être. C’est ainsi que la compagnie est devenue un partenaire actif du Tour de Madagascar cycliste. Les explications du DG.
Midi Madagasikara : En ces moments difficiles pour toutes les compagnies aériennes, Air Madagascar reste encore très actif au point de devenir un partenaire privilégié du Tour de Madagascar cycliste 2013 ?
Hugues Ratsiferana : «C’est vrai mais pour nous à Air Madagascar, c’est presque un devoir dans la mesure où ce Tour cycliste, international qui plus est, répond à toutes nos attentes. Autant vous dire que ce Tour de Mada a tout pour nous séduire.
D’abord parce que nous sommes transporteurs et que le fait qu’il y a des coureurs étrangers sert nos intérêts car nous gagnons au change. Ensuite, et c’est aussi un devoir d’Air Madagascar, le Tour a des retombées positives sur le tourisme à Madagascar. La dernière et non des moindres, nous voulons aussi aider le cyclisme malgache. Dans tous les cas, cet événement, car il s’agit d’un grand événement, permet en amont au rayonnement de notre pays. »
Midi : Est-ce à dire qu’on a là une belle opportunité de marketing ?
Hugues Ratsiferana : « Pour Air Madagascar, soutenir le Tour est un bon marketing pour les raisons déjà citées plus haut mais surtout par le fait qu’il bénéficie d’une très grande visibilité. Les organisateurs du Tour sont des grands professionnels et on se félicite de devoir travailler avec eux. Tout est nickel et ce serait tant mieux si, dans ces conditions, les coureurs malgaches peuvent gagner. »
Midi : Justement et comme il y a plusieurs tours cyclistes du même genre et organisés par le même Francis Ducreux dans plusieurs pays africains, est-ce que Air Madagascar se sent de taille à aider une équipe malgache ?
Hugues Ratsiferana : « On vous a déjà dit que nous allons aider le cyclisme malgache. Ce projet ne se refuse pas surtout que le Tour réunit plusieurs sociétés et qu’en apportant chacun « sa part d’eau au moulin », cela peut évidemment se faire mais on étudiera le cas en temps voulu. »
Propos recueillis par
Clément RABARY