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samedi, décembre 14, 2024
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Trafic d’espèces protégées en Thaïlande : Huit personnes déférées au PAC, hier

Le DGD Ernest Lainkana Zafivanona et son équipe, face à la presse.

Tout sera fait pour déterminer, arrêter et punir les auteurs du trafic d’espèces protégées, saisies récemment en Thaïlande.

Dix jours après que cette affaire a été mise au grand jour, les enquêtes continuent et leurs résultats sont plutôt encourageants.

Mode opératoire.Hier, huit personnes impliquées dans cette affaire ont été déférées au Pôle anti-corruption. Les enquêtes réalisées par les autorités compétentes, dont celles de la douane, font état d’un mode opératoire qui a consisté en un envoi à partir de la baie de Salary dans le Sud du pays. « Il s’agit plus précisément d’un littoral qui n’est pas couvert par la surveillance douanière », a précisé le directeur général des Douanes, Ernest Lainkana Zafivanona, lors d’une conférence de presse qu’il a donnée hier au siège du PAC 67 Ha. Les trafiquants ont, en effet, transporté les espèces protégées dans des canoës pour les transborder dans un navire au large avant de faire cap sur la Thaïlande. Une véritable contrebande en somme puisque jusqu’ici, 18 personnes sont concernées par cette affaire. Six trafiquants sont déjà arrêtés en Thaïlande dont un Birman, censé être le chef du réseau, ainsi que des ressortissants indiens. Trois autres personnes sont encore recherchées tandis qu’une autre a été arrêtée, hier.

Autres entités.Selon le DG des Douanes, lutter contre ce genre de trafics d’envergure internationale nécessite la collaboration de toutes les entités aux frontières aériennes et maritimes. « Sauf en cas de zone de surveillance déclarée, la douane opère surtout dans des zones déterminées » a-t-il précisé. Autrement dit, il y a des zones dont la surveillance nécessite l’intervention d’autres entités comme la marine nationale, le ministère chargé de la Pêche, le département de l’environnement, la gendarmerie nationale, la police des frontières… Notons qu’aucun agent de la douane, ni d’autres entités publiques n’est impliqué dans cette affaire. Les infractions commises par ces trafiquants sont qualifiées de crimes. La saisine du PAC s’explique d’ailleurs par le fait que le blanchiment d’argent figure parmi les infractions commises. Selon le DG de la Douane, les trafiquants ont projeté de vendre ces espèces protégées pour un montant dérisoire. Alors que ce sont des espèces qui sont de véritables capitaux économiques dans la mesure où ce sont des richesses qui attirent les touristes internationaux à Madagascar.

R.Edmond.

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