
L’implication du secteur privé dans les aides humanitaires à Madagascar est largement sollicitée.
Madagascar a pris part pour la troisième fois à la célébration officielle de la Journée Mondiale de l’Aide Humanitaire, ce, depuis 2011. Ainsi, celle-ci a eu lieu hier dans l’enceinte du Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes à Antanimora, en présence entre autres, du Premier ministre et ministre de la Santé, Kolo Roger, de la ministre de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme, Johasy Eléonore, du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Olivier Mahafaly Solonandrasana, de la Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies à Madagascar, Fatma Samoura… A l’issue de cette célébration, l’accent a été mis sur la nécessité d’impliquer davantage le secteur privé dans leurs actions sociales dans le processus humanitaire. Ce, à l’image de la Fondation Telma qui a été élue « Meilleur Acteur Humanitaire » pour l’année dernière, c’est-à-dire, en 2013.
Problèmes d’insécurité. En effet, portant le thème : « Le monde a besoin de plus de héros humanitaires », la célébration a pour objet de sensibiliser tout le public en général, mais surtout ceux du secteur privé, de redynamiser davantage leurs activités humanitaires, surtout dans les régions à risque du pays, qui sont actuellement au nombre de 16. Par ailleurs, selon le Secrétaire Exécutif du BNGRC, le Dr Raymond Randriantahina, le principal problème auquel sont toujours confrontés les acteurs de l’humanitaire est l’insécurité. Il recommande ainsi la prise de responsabilité des différents responsables au niveau des communautés de base afin de préserver la sécurité de ces acteurs de l’humanitaire qui, tous les jours, mettent leur vie en péril pour sauver des vies. A titre d’information, le domaine de l’humanitaire mobilise entre autres, environ 400 personnes au niveau du BNGRC, 40 000 volontaires pour la Croix-Rouge Malagasy, 358 secouristes des sapeurs pompiers, et 192 agents du corps de protection civile.
Arnaud R.