
Après sa débâcle électorale à la présidentielle et aux législatives, le Parti Socialiste (PS) français était obligé de vendre son siège au 10, rue de Solferino dans le VIIe arrondissement à Paris. Même topo pour l’ancien parti au pouvoir à Madagascar, le HVM qui vient de quitter son siège à Antanimena, au lendemain de sa déconfiture à l’élection présidentielle pour laquelle son candidat a été également éliminé au premier tour. Mais à la différence de Benoît Hamon qui a appelé à voter pour Emmanuel Macron au deuxième tour afin de barrer la route à la candidate du Front National Marine Le Pen, Hery Rajaonarimampianina s’est abstenu de donner une consigne de vote pour le scrutin du 19 décembre 2018.
« Misabaka ». En optant pour le « ni…ni » qui avait fait son affaire en 2013, l’ancien président n’a pas tout à fait décidé de ne pas décider. L’expert-comptable a plutôt préféré de choisir la stratégie du « misabaka » pour éviter d’éventuel règlement de comptes en cas de mauvais choix. En revanche, son pari estime sans doute avoir fait le bon choix en libérant son siège. Plus qu’un simple déménagement, c’est le début de la traversée du désert pour le HVM après le premier tour où son candidat s’est fait avoir comme un …bleu.
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