Bon nombre de partis auront attendu le dernier jour de délai de dépôt de candidatures, pour que les adversaires ne puissent moduler en conséquence leur choix et leur stratégie. Les dossiers de candidatures ressemblent à de véritables « enveloppes surprise » d’où sortiront les noms des candidats. Certains d’entre eux risquent toutefois d’avoir de mauvaise surprise si leurs dossiers venaient à être incomplets. Il n’est pas évident que les concernés auront le temps matériel de se faire délivrer et de produire les éventuelles pièces manquantes ou non valables avant la clôture du dépôt de candidatures fixé ce jour à 17 heures.
Stratégie payante. Malgré ce souci des états-majors de ne pas dévoiler leurs batteries à l’avance, des noms de « mairables » ont circulé dans le microcosme, notamment en ce qui concerne les grandes villes, en l’occurrence, les 6 chefs-lieux de province. Tout particulièrement pour Tana Ville et y compris Antsirabe. En tout cas, c’est à qui trouvera le candidat à même de l’emporter au soir du 31 juillet prochain. Du côté du HVM, c’est le système de débauchage qui semble être de mise. Une stratégie qui s’est avérée « payante » (dans tous les sens du terme) à Tsimbazaza où le parti au pouvoir a pu se constituer un groupe parlementaire, même s’il n’y avait aucun député élu sous la couleur « bleu ciel » à l’Assemblée nationale.
Transfuges. Pour les communales, le « Hery Vaovaon’i Madagasikara » compte rééditer ce tour de …force, en débauchant des transfuges d’autres partis. Ce serait le cas dans la capitale où il miserait sur un ancien poulain du Tim. Même stratégie (si c’en est une) à Toamasina et Toliara où la formation présidentielle alignerait respectivement un proche de la ministre Johannita Ndahimananjara et un élément de Camille Vital, même si l’ancien Premier ministre pourrait lui-même briguer le fauteuil de maire de la Cité du Soleil. Ce qui pourrait donner des cauchemars au candidat du HVM à « Toliara Tsimiroro ».
R. O