
Jusqu’à preuve du contraire, on ne connaît pas d’idoles ni de superstitions au président en exercice qui a plutôt un ton de pasteur, même si c’est son frère cadet qui l’est.
Tous les présidents qui se sont succédé à la tête du pays se voulaient être des chrétiens, quand bien même certains d’entre eux n’auraient pas respecté à la lettre le « tu n’auras pas d’autre dieu que moi ». Ils « croyaient tout simplement » en d’autres divinités en faisant abstraction du « tu ne te feras pas d’idole ni de représentation quelconque (…) Tu ne te prosterneras pas devant de telles idoles et tu ne leur rendras pas de culte (…).
Osy mainty. On se souvient effectivement du « osy mainty » de tel président. Ou du « mpanjaka be ny tany » de l’un de ses prédécesseurs qui était présenté comme un bâton de commandement quoiqu’il n’ait pas été forcément conforme à la première Table de la Loi. Sans oublier les superstitions des uns et/ou le fétichisme des autres qui constituaient une véritable déviation du culte qu’ils rendaient au Dieu des Chrétiens qu’ils se disaient être urbi et orbi.
Diakona. Sans idolâtrer l’actuel président en exercice, bon nombre de participants à la célébration de l’année de jubilé du FJKM à Antsiranana de reconnaître que « sur le plan spirituel, on ne connaît pas, du moins jusqu’ici , d’autres formes de divinations du genre « sampy » ou « mpitaiza » à Hery Rajaonarimampianina ». L’homme a d’ailleurs un frère pasteur au sein de l’église protestante réformée de Tsarafara tout en étant lui-même « diakona » au temple FJKM d’Ambohinaorina qui relèvent l’un et l’autre du « synodam-paritany » d’Avaradrano.
Raiamandreny. « Lorsque son agenda et ses responsabilités le lui permettent, le diacre devenu président continue d’assister au culte dominical à Sabotsy Namehana lors de grandes occasions comme le « fandraisana », rapporte un fidèle protestant présent à Diégo. Un membre influent du FJKM de faire remarquer que « c’est à la fois en tant que chrétien et en qualité de chef de l’Etat donc de raiamandreny de tous les Malgaches sans distinction de religion ni de conviction politique qu’il a répondu sincèrement au « fibebahana » prêché par le président du FJKM ». Lequel a justifié son nom et ses prénoms de Irako Andriamahazosoa Ammi à Antsiranana où les fidèles du FJKM ont aussi fait leur, le « tu ne porteras point de faux témoignage » à propos de la vraie fausse expulsion de leur ancien vice-président laïc du Grand Hôtel.
Recueillis par R. O