
Pari réussi pour Andry Rajoelina. Les membres de la diaspora malgache en France ont répondu présents à la présentation de l’Initiative pour l’Emergence de Madagascar (IEM) qui s’est tenue samedi dernier à l’Espace Diderot, 10 Rue Traversière, 75012, dans le 12è Arrondissement à Paris.
De nombreux ressortissants malgaches résidant aussi bien dans la capitale de la France que dans d’autres grandes villes de l’Hexagone, en l’occurrence à Mulhouse, Marseille, Nantes, Toulouse et Lyon, ont assisté à la rencontre. Une occasion pour le candidat numéro 13 à l’élection présidentielle de novembre, de présenter son projet IEM, mais aussi et surtout pour écouter les propositions des membres de la diaspora par rapport aux actions au développement qu’il prévoit de mener au pays. Faut-il rappeler qu’avec l’IEM, Andry Rajoelina entend rattraper le retard de développement de la Grande île dans les plus brefs délais. Les Malgaches en France étaient très attentifs à la présentation du président fondateur de l’IEM qui a tendu sa main à tous les compatriotes à l’étranger quelle que soit leur position politique ou leur origine, afin d’apporter leur contribution à la mise en œuvre des projets de développement.
Discipline. L’on a pu constater que la diaspora en Europe suit de près l’évolution de la situation sociopolitique, économique et sécuritaire au pays. Tous les intervenants étaient unanimes sur le fait qu’avec l’insécurité grandissante qui prévaut actuellement à Madagascar, engendrée notamment par les kidnappings et les attaques à mains armées caractérisant le quotidien des Malgaches, constitue un blocage pour le moment. Investir au pays est une énorme prise de risque pour les investisseurs. Face à ce fléau, Andry Rajoelina envisage la restauration de la discipline, et équiper les Forces armées de matériels aux normes. Le renforcement de la lutte contre la corruption au sein de la Grande muette constitue également une priorité. Tolérance zéro pour les militaires, gendarmes ou policiers impliqués de près ou de loin dans les attaques des dahalo. En 2009, je ne me suis pas préparé pour diriger le pays, j’ai été emporté par le patriotisme qui est en moi, mais après avoir traversé toutes les épreuves, cette année, je suis fin prêt, je me suis bien préparé pour diriger le pays. En retour, les membres de la diaspora en France ont exprimé leur soutien au candidat « numéro 13 ».
Davis R