
Samedi, l’Ifm Analakely remonte le temps avec « ’60 souvenirs croisés » à partir de 16 h. Dès l’annonce, l’Ifm « propose au public une plongée dans l’univers des années 60 », la nostalgie se fait déjà ressentir. Une soirée qui plairait surtout aux octogénaires. Ceux et celles, mémés et pépés, qui veulent vivre une soirée unique en renouant avec leur folle jeunesse, trouveront un lieu approprié ce 10 octobre.
Au programme, de la chanson avec Fanja Andriamanantena, la chanteuse sera assistée par Gad Bensalem à la voix et par un pianiste. Par mesure de sécurité sanitaire, les places seront limitées à 150 personnes. A titre de rappel, elle a commencé « sa carrière sur la scène du centre culturel Albert Camus », ancienne appellation de l’Ifm, communiquent les organisateurs. Si la musique y aura sa place, d’autres formes d’expressions seront également présentées sur le plateau.
A 17 h, il y aura un karaoké géant où les personnes présentes pourront interpréter les morceaux de leurs idoles, comme Claude François, Sylvie Vartan, Henri Salvador… Bref, toute une ribambelle d’ancêtres chanteurs et chanteuses qui seront ravivés le temps d’une soirée. Des films seront également diffusés. A cette époque, la France avait des grands cinéastes : Truffaut, Godard, Jacques Tati… Des artistes qui ont réussi à gagner la sympathie d’Hollywood, la Mecque du cinéma mondial.
Leurs oeuvres seront ainsi diffusées du 6 au 8 octobre. Une exposition s’installera à l’Ifm à partir de 16 h 15, avec des archives et des vidéos de ces tendres années. Des images qui, probablement, vont rappeler le rayonnement de ce centre français dans le paysage culturel malgache. En 1960, le « soft power » était légion dans les anciennes colonies pour maintenir une mainmise morale et psychologique.
La journée du samedi sera conclue par un « bal populaire », une tradition pratiquée sur les places publiques des villages ou des grandes villes. Limité à 150 personnes, ce bal se tiendra sur la terrasse de la médiathèque. Il faut bien admettre que l’Ifm Anlakely veuille redynamiser le paysage culturel tananarivien actuellement après des mois de flottement.
Maminirina Rado