Andry Christian Rabemananjara est le second étudiant à soutenir sa thèse de doctorat à l’Institut de Physique des Hautes Energies (iHEP-MAD), à l’Université d’Antananarivo. Sous le thème « Mésons exotiques 1+ et O+ aux ordres supérieurs de la chromodynamique quantique(QCD) », il a présenté ses travaux de recherche, lundi dernier à Ankatso, devant un jury de spécialistes et obtenu la mention « très honorable ». Le Pr. Stephan Narison, physicien de renom et directeur de recherche au Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) à Montpellier, était le directeur de thèse de Andry Rabemananjara. Il a également supervisé son travail au cours de ses années de formation doctorale. Les travaux présentés seront utilisés par des experts du monde entier. Le jury, composé de chercheurs et de professeurs titulaires a annoncé que « Andry a fait un travail de très haut niveau avec de la précision et un calcul en détail ».
Peu exploitée. « A Madagascar, la physique dite fondamentale est très souvent négligée. Ce sont surtout les étrangers qui font des recherches de pointe en la matière », confie le désormais docteur. A noter que l’iHEP-MAD, créé en 2004 par le Pr. Stephan Narison et dirigé par le Pr. Émérite de la Faculté des Sciences d’Antananarivo, Silvère Rakotofiringa est un institut de recherche fondamentale en hautes énergies. Trois filières y existent : l’aspect mathématique des théories sur le terrain (Mathematical aspect of field Theories), l’astrophysique et cosmologie et enfin la phénoménologie de particules d’où est issu Andry Rabemananjara. Quant au premier docteur ayant présenté sa thèse à l’iHEP-MADA, il a fait des recherches en mathématiques.
Nirina Rasoanaivo
