Droits dans leurs bottes, les juges constitutionnels ne fléchissent pas face aux attaques en règle lancées par les opposants à leur encontre. Sous la houlette de son président, Florent Rakotoarisoa, la Haute cour constitutionnelle est sortie de son silence pour clarifier les décisions qu’elle a prises ces derniers jours et aussi de répondre aux critiques qui pleuvent du côté des opposants. Face aux accusations d’avoir fomenté un « coup d’Etat institutionnel », le président de la HCC soutient urbi et orbi, hier face à la presse, « qu’il n’y a pas lieu d’évoquer une telle situation » concernant le cas de Herimanana Razafimahefa. « Le président du Sénat a renoncé volontairement, dans une lettre officielle, à assurer l’intérim du président de la République » a affirmé Florent Rakotoarisoa. Il estime, ainsi, que les reproches en ce sujet « ne sont pas fondées ». En tout cas, « nous ne sommes pas en mesure de forcer la main du président du Sénat à prendre une telle décision » poursuit-il. La démarche de la HCC ainsi que sa décision « entrent dans la légalité et sont conformes aux dispositions de la Constitution » argumente le président de l’institution. Florent Rakotoarisoa redoute une démarche sournoise de la part de certains acteurs qui veut « inciter la HCC à décider hors du cadre constitutionnel comme certains cas qui ont déjà eu lieu auparavant ».
Rija R.
On a vu un film d’horreur avec un président de la HCC » marionnette » du régime dans ses bottes du scénario de DRACULA ! Des hésitations et des incohérences dans les argumentations . La frilosité est palpable car ce gugusse sent qu’il n’échappera pas au jugement de l’histoire . S’il a du cran qu’il rend public ce certificat de nationalité Malagasy du président » vazaha taratatasy » et cette lettre de renonciation du président du sénat . Ce dernier un vrai tartuffe qui s’accroche à son poste pour s’engraisser et n’a pas l’esprit républicain de démissionner !
Il est inutile d’évoquer à tout bout de champ la Souveraineté, alors qu’on foule aux pieds le Respect et Considérations des Institutions du pays et des hommes qui officient.
Toutes Républiques sont adossées aux Institutions et non aux lamentations.
Dire le DROIT est une profession accomplie sous serment et non un jeu d’ânes bâtés.
La souveraineté ne se définit pas par la possession de la double nationalité pour un prétendant à la magistrature suprême et c’est une règle d’or de l’éthique en politique . Il ne sert à rien de travestir l’interprétation de la loi fondamentale car l’évidence est indiscutable : Rainilainga a perdu sa nationalité Malagasy . C’est une question de bon sens et de discernement , POINT BARRE !